VERGIGNY. UN SIÈCLE D’HISTOIRE

GEORGES LIZERAND

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1949. FEru d’histoire rurale et convaincu que la multiplication d’Etudes locales permettrait enfin de prEsenter une image fidèle de notre pays, Georges Lizerand a consacrE à  son village natal cet ouvrage, en Etayant son travail de nombreux documents d’archives : Etat civil, cadastre, registres municipaux, budgets, ” pièces dEtachEes sur des questions diverses “, ElEments de comptabilitE familiale, papiers personnels, traditions spEcifiques… Cette opiniâtretE dans la restitution du passE de Vergigny au quotidien, stimulEe par un attachement de l’auteur à  cette localitE, o๠nombre de ses ascendants exercèrent des responsabilitEs, nous donne la possibilitE de vivre ” un siècle d’histoire ” dans ce village, après 1789 (prolongements au XXe siècle), non pas dans le sillage du destin de la nation, mais au cœur de la vEritE des êtres et des choses, ici, dans cette commune bourguignonne. Naturellement, les grands EvEnements nationaux ne sont pas oubliEs, mais ils sont relatEs ici de l’intErieur, dans leur application sur ce territoire ” qui s’Etend depuis la rivière l’Armançon jusqu’au Serein “. Première approche : Vergigny en 1789. L’historien dEcrit le finage, la grande variEtE de terrains, les rus et les bois, le climat et la sEcheresse frEquente, les 6 sections qui se divisent en lieux-dits et le nouveau mode de rEpartition de la taille de 1776. La REvolution ne fut pas à  Vergigny, comme en d’autres lieux, nEfaste pour les habitants : la forêt, devenue domaniale, est exploitEe plus rationnellement, le chauffage et le bois d’œuvre sont fournis un peu plus largement et la vaine pâture a permis l’Elevage. Mais c’est sous l’Empire que l’isolement du village est rompu par l’ouverture de la route Nevers-Sedan et que l’on procède à  la confection du cadastre, document essentiel. La Restauration qui rend leur influence aux notables n’affecte pas rEellement la vie du terroir (les grandes propriEtEs sont aux mains de personnes morales), mais un remembrement partiel enlève 380 hectares de bonnes terres à  la commune. Par la suite, l’esprit rEpublicain progresse (50 signatures, en 1848, pour le partage de la pâture communale), le confort matEriel s’accroà®t sous le Second Empire et la IIIe REpublique, mais la vie municipale devient plus agitEe après la guerre de 1870. © Micberth

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