UN MAITRE DE LA TACTIQUE NAVALE AU XVIIIE, LE CHEVALIER DU PAVILLON

THOMAS DU CHEYRON DU PAVILLON

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«Il n’est aucun GEnEral comparable à  monsieur d’Orvilliers … monsieur du Pavillon, son major, est le meilleur tacticien de l’Europe» Ecrivait monsieur de Maurepas au lendemain du combat victorieux d’Ouessant livrE par l’armEe française aux forces navales anglaises de Keppel le 27 juillet 1778. En revenant sur la carrière de Jean-François du Cheyron, chevalier du Pavillon, nE en 1730 à  PErigueux, entrE dans la compagnie des gardes de la marine du port de Rochefort en 1748 et engagE dans les deux conflits majeurs de la seconde partie du XVIIIe siècle, nous pouvons apercevoir la formidable vitalitE de la France des rois capEtiens, dont la Marine rudement EtrillEe dans la baie de Quiberon lors de la Guerre de Sept Ans par nos voisins d’outre-Manche, s’est si glorieusement redressEe lors de la campagne de l’IndEpendance amEricaine. Le chevalier du Pavillon, marin expErimentE et enseignant distinguE, a participE de façon dEcisive à  ce sursaut d’orgueil des officiers du Grand Corps par sa rEforme de la signalisation en mer les signaux numEraires et sans places fixes. Son travail l’a placE au coeur de la rEflexion navale de son siècle et en constitue l’ultime perfectionnement. C’est au combat des Saintes, le 12 avril 1782, que celui que Paul Chack appelait la « lumière de la tactique navale », fut mortellement blessE. A cette date de notre histoire, alors que l’on entendait encore rEsonner dans les mers des Indes les derniers coups de tonnerre du bailli de Suffren, Louis XVI, les ministres de la Marine qui se sont succEdEs à  ce portefeuille depuis 1761 et les camarades de la Royale de Jean-François du Pavillon pouvaient dEjà  Eprouver le sentiment du devoir accompli : le Royaume des Lys Etait redevenu la première puissance du monde.

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