TRELISSAC. (NOTES HISTORIQUES SUR LA COMMUNE DE)

EDOUARD DECOUX-LAGOUTTE

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1900. Edouard Decoux-Lagoutte, autrefois membre de la SociEtE historique et archEologique du PErigord et maire de TrElissac, Etait plus habilitE que quiconque pour retracer l’histoire de la commune qu’il avait administrEe et pour l’Evoquer sous tous ses aspects. A la fois grand dEfricheur d’archives (de la commune, du dEpartement et de diffErents terriers) et homme de terrain, il sait parfaitement faire le distinguo entre la commune de TrElissac – dont il dEcrit le territoire d’une manière dEtaillEe : ” Vaste triangle dont la base s’appuie, à  l’est, à  la commune d’Antonne-et-Trigonant, canton de Savignac-les-Eglises et dont la pointe touche PErigueux, à  l’ouest… – et sa rEelle spEcificitE. Celle-ci apparaà®t dès le Moyen Age, malgrE sa dEpendance de fait (de nombreux combats contre les Anglais et des missions de reconnaissance ont lieu sur son sol), elle se confirme dans l’organisation paroissiale et se rEvèle clairement le 18 fEvrier 1800, date de ” la crEation officielle ” de la commune de TrElissac qui diffErait sensiblement de l’ancienne paroisse : elle apparaà®t plus homogène, mais elle est amputEe d’enclaves et de villages. Par ailleurs, ” la première moitiE du XIXe siècle voit disparaà®tre du sol de la commune beaucoup des anciennes familles qui Etaient sa parure ” et la municipalitE doit batailler pour ne pas subir de nouveaux dEmembrements (ordonnance du 20 janvier 1830). Mais la construction de la route nationale n 21 qui traverse la plaine de TrElissac et surtout le transfert du chef-lieu de l’autre côtE de la nationale (1870-1874), plus vaste et moins humide, transforment littEralement la commune, ainsi que l’Edification d’un pont de pierre sur l’Isle et d’un lavoir public et l’installation d’un bureau de Poste, puis d’un bureau tElEgraphique. Naturellement, tous les villages, hameaux et lieux-dits du terroir ne sont pas oubliEs par l’auteur (entre autres, BarnabE, L’Arsault, La Mothe et Pinot, La Jarthe, Caussade, Borie-Porte et Montignac…), de même que la vie sous l’Ancien REgime, avec les Eglises paroissiales, les chapelles et la fabrique, la justice et la police, les charges fiscales et l’instruction publique, enfin les voies de communication et les visites à  TrElissac de NapolEon (probable), du duc et de la duchesse d’Angoulême et de FElix Faure. © Micberth

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