SELESTAT (HISTOIRE ARCHITECTURALE ET ANECDOTIQUE DE). TOME I

ALEXANDRE DORLAN

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1912. L’ouvrage prEsentE ici est le tome I du livre d’Alexandre Dorlan, intitulE Histoire architecturale et anecdotique de Schlestadt, qui en compte trois au total. Dans cette œuvre monumentale qui fait revivre le passE de l’une des villes les plus importantes de la plaine d’Alsace, des origines jusqu’aux sEquelles de la guerre de 1870, ce premier volume retrace, lui, avec un luxe de dEtails remarquable, toute la pEriode qui s’ouvre sur une Evocation de l’habitat prEhistorique (lacustre) et s’achève par la rEpression impitoyable des rebelles (de la guerre des Paysans) et des sectateurs de la REforme, la situation Etant encore aggravEe alors par une EpidEmie de peste ravageuse (1527) qui rEapparut en 1575. En rEalitE, la ville de SElestat, qui devint une place forte à  partir de 1230, avait d’abord EtE une villa gallo-romaine, avant d’accueillir une habitation royale (pEriode mErovingienne), puis le palais de Charlemagne. Ensuite, du IXe au XIIIe siècle, après la dislocation du domaine de l’illustre empereur, c’est l’ordre religieux qui s’imposa : crEation de nombreux Etablissements conventuels (abbayes d’Ebersmunster, d’Honcourt, de Conques, de Moyenmoutier…), du grand chapitre de Strasbourg, et du prieurE de Sainte-Foy qui joua un rôle prEpondErant dans la citE. La prEdominance dEfensive et guerrière de SElestat s’imposa, elle, au fil du temps avec l’Erection de quatre enceintes (1216-1230, 1280, 1397-1425, 1505-1559), un chantier de construction de grands engins de guerre et un arsenal que l’on agrandit après 1533. L’agglomEration urbaine, que l’auteur fait revivre au quotidien, voit ainsi se côtoyer les gens d’Eglise, les membres de la noblesse, exempts de corvEes de ronde et de garde, mais tenus de se prEsenter tout EquipEs dès que sonne l’alarme, et les bourgeois dont l’organisation militaire est calquEe sur celle des mEtiers. MalgrE des rEglementations urbaines prEcises et draconiennes, l’hygiène dans la ville nEcessite des efforts constants des autoritEs, aidEs par l’excellence du climat et les rigoles d’eau courante, les encorbellements, les schlupff (ruelles), les oriels (balcons couverts), les arcades, les boutiques et les maisons paysannes se trouvant soumis, eux aussi, à  des règlements de voirie. Mais ces contraintes administratives n’empêchent pas le dEveloppement d’une convivialitE exubErante (floraison d’auberges) et une vie culturelle brillante (Ecole de Schlestadt, crEations de la Renaissance). © Micberth

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