SEDAN D’HIER (A TRAVERS LE). NOTES HUMORISTIQUES. TOME.II

ERNEST HUPIN

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1895. L’ouvrage que nous prEsentons ici est le second, et dernier, volume de : A travers le Sedan d’hier. Notes humoristiques, qui constitue un panorama Etonnant de l’histoire, au quotidien, de cette belle citE. Poursuivant une dEambulation à  travers la ville, commencEe dans le volume I, nous passons tout d’abord rue des Francs-Bourgeois, oà¹, dans la deuxième maison, ” au 3e Etage, en face le toit de l’Eglise “, se trouvait une Ecole, dirigEe par le père GuErin, coiffE d’un bonnet de soie noire (comme dans la chanson de BEranger), tandis qu’au n 21, l’estaminet de la Grappe de Raisins Etait le lieu de rEunion des commissaires de la Saint-Blaise qui confEraient avant la grande fête annuelle. Puis nous suivons la vieille rue Sainte-Barbe, oà¹, jadis, il y eut une violente explosion de gaz, provoquEe par un pharmacien aux expErimentations trop hardies et oà¹, au n 11, au cours d’une perquisition effectuEe par les reprEsentants de la Convention, on dEcouvrit des batteries de fusils dEmontEes, des cartouches pleines, des bombes chargEes et de la poudre ! En arrivant place du Château, nous nous rappelons que l’immeuble du coin fut surtout cElèbre par ” la sinistre affaire de Drappier, dit la Boulette, et coiffeur de son Etat, ” tuE d’un coup de merlin, en plein midi, son assassin Etant demeurE inconnu. Quant à  la place du Barbeau, elle Etait le rendez-vous d’un grand nombre de mEnagères qui venaient chercher l’eau à  la fontaine, par suite de la suppression de celle qui Etait situEe à  l’Epoque dans la rue de La Marck. La rue de La Rochefoucauld fut nommEe ainsi, à  l’occasion de la visite du duc de ce nom qui Etait venu (en 1814) annoncer la paix et au n 1 de la rue Sillery, l’une des plus paisibles de la ville, habitait la famille Schmitz, d’origine rhEnane, et notamment F. Schmitz, qui fit un superbe portrait du gEnEral Faidherbe, ainsi que Philippe Beaudesson, ” dEcoupeur de bois de campêche “, dont la loutre courait dans les rues, ” montant dans les Etages comme un chien, mais ne se laissant pas approcher par les carlins du quartier ” et J.-B. Bouzzin, sous-officier à  l’hôpital militaire et mariE à  AurElie Cochon… La promenade continue en direction des quartiers de la Grande Rue, de la Sorille et Torcy. © Micberth

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