1907. Document prEcieux pour tous les amoureux du canton de Saint-Sulpice-les-Feuilles, ce ” pays hybride qui se rattache, par son sol granitique et ses aspects variEs au Limousin, par son patois au Berry et par sa lEgislation ancienne au Poitou “, l’ouvrage de Roger Drouault n’est pas seulement un vaste panorama de cette rEgion riche en histoire et en archEologie, c’est une vEritable plongEe dans son passE, au quotidien. Après nous avoir prEsentE le canton sous tous ses aspects (superficie, composition du sol, faune et flore, commerce et industrie, EvEnements historiques…), l’auteur Etudie en effet toutes les communes sous les rubriques suivantes : situation et relief, hydrographie et donnEes Etymologiques, dEmographie et voies de communication, vie administrative et ” lieux habitEs ” (hameaux, villages, fermes, moulins, lieux-dits…), sans oublier les listes des maires et des adjoints, des juges de paix et des curEs, des maà®tres d’Ecole et des notaires, des sergents et des receveurs… la monographie historique devenant ainsi, de surcroà®t, une source d’informations gEnEalogiques. On y apprend, par ailleurs, que le château de la Goutte-Bernard ” remonte à  l’annEe 1480 environ “, que Saint-Sulpice, ” petit village sous l’Ancien REgime “, Etait devenu au XIXe siècle ” un des bourgs les plus coquets du dEpartement “, que Louis XIII fut reçu à  Arnac le 11 novembre1632, que l’Eglise de Cromac (XIIe siècle, de style roman) est l’une des plus anciennes du dEpartement, que le pont de Jouac fut mentionnE dès 1580 et que c’est dans la commune de Lussac-les-Eglises que nous trouvons les plus basses altitudes du canton… Il est aussi mentionnE, entre autres, que Les Grands-ChEzeaux (ChEzeau, de casa : maison) existait à  l’Epoque gallo-romaine – des vestiges datant de cette pEriode ont EtE retrouvEs à  l’emplacement du cimetière en 1874 – que Mailhac possEdait, sous l’Ancien REgime, une brigade de traites, avec un receveur, compte tenu de sa situation aux frontières du Poitou et de la Basse-Marche, que Saint-Georges-les-Landes fut ravagE par une EpidEmie en 1803 et 1804 et que la sacristie de Saint-Martin-le-Mault fut mystErieusement cambriolEe le 21 novembre 1804, tous les ornements qu’elle contenait ayant EtE dEcouverts lacErEs dans un bois voisin… © Micberth