SAINT JEAN DE BRAYE (RECHERCHES HISTORIQUES SUR)

ABBE PATRON

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UGS : 2933 Catégories : ,
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Braye est un nom celtique qui dEsigne un endroit humide arrosE par des cours d’eau ou ” baignE par des rivières “. Jadis, entre la Loire et les collines de Saint-Jean-de-Braye, il y avait une prairie o๠couraient des ruisseaux, ce qui explique la dEnomination du lieu. Tout l’aspect du pays a donc entièrement changE. ” Le dernier reste de la prairie, qui existait encore au commencement de ce siècle vis-à -vis l’ancienne abbaye de Saint-Loup, contenait un marais dont les vieillards ont gardE le souvenir. ” Jeanne d’Arc passe par Saint-Jean-de-Braye et par le fort Saint-Loup, ” thEâtre de son premier fait d’armes “, avant de gagner OrlEans. C’est la prise de cette bastille qui permettra la dElivrance de la ville et les victoires qui ont suivi. Un siècle plus tard, les protestants pillent l’Eglise de Saint-Jean-de-Braye et le couvent de Saint-Loup avant de se rEfugier dans les châteaux de leurs partisans. Il ne reste de leur prEsence dans la rEgion, au dEbut du XIXe siècle, que les ” dEbris d’un Edifice abandonnE… un temple protestant bâti à  cette Epoque “. Le Nôtre a, dit-on, possEdE la demeure de la Fosse-Belaude, ” ainsi nommEe à  cause des belles eaux claires que renferment ses bassins “; son chef-d’oeuvre Etant cependant le parc du château de Coquille, propriEtE appartenant à  la famille de Gallifet, dont l’un des membres s’illustrera au siège de Puebla, pendant la guerre du Mexique. La REvolution n’Epargne pas Saint-Jean-de-Braye : les religieuses sont expulsEes du monastère qui est vendu et en partie dEtruit, la chapelle de la Fosse-Belaude est pillEe, mais ” cette paroisse ne fut point souillEe par tous les excès que l’on vit autre part “, même si l’Eglise est alors changEe en temple de la Raison. Au XIXe siècle, l’Eglise et les chapelles sont rendues au culte, des Ecoles sont crEEes, ” la prospEritE du pays s’accroà®t tous les jours, due à  la fertilitE du sol, à  la beautE du site et surtout au travail intelligent et courageux des habitants. (…) Dans les quartiers de Vaumimbert, des Avaux et sur la route de Pithiviers, on ne compte pas moins de trente maisons de campagne , le château de Miramion et les villas de la Braye, de la Corne, de Fouille-Pouchette, du Petit-Bois, de la Gerberie… “© Micberth

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