1846. Saint-Geniez vit ses premiers siècles sous une ombre monumentale : un château de la plus belle tenue. Jusqu’au dEcès de Jeanne et Alphonse, la ville coule des jours tranquilles sous la tutelle des comtes de Rouergue. La couronne rEcupère le domaine en 1271. Le roi devient ainsi ” seigneur haut-justicier ” des Marmots. La justice, qu’elle soit haute, moyenne ou basse, est rendue au nom du souverain, tous les lundis non fEriEs, par un ” juge des montagnes, trois châtellenies du Rouergue et leurs ressorts “. Dans la sErie des flEaux, la visite des huguenots à Saint-Geniez s’apparente à une expEdition destructrice. L’Eglise est la cible privilEgiEe : saccage, profanation, pillage… Les dames de Pomeyrols, sont elles, priEes de dEcamper du monastère. A une Epoque tout aussi malsaine, PalangiE, prêtre de 27 ans Etabli à Saint-Geniez, est le premier homme d’Aveyron à payer de sa vie les conceptions rEvolutionnaires. CondamnE à mort, il n’est pas EpargnE par les adulateurs de la Marianne : les coups de crosse auraient achevE le jeune homme sans l’intervention des autoritEs. Une mort propre lui Etait rEservEe. L’ouvrage de l’abbE Bousquet offre aux Marmots le passE de leur ville : un exemple de multiplicitE pour l’histoire locale.© Micberth