SAINT-AMAND-MONTROND. UNE VILLE SEIGNEURIALE EN 1789

F. DUMONTEIL

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1887. Evoquer Saint-Amand-Montrond, ” ville seigneuriale en 1789 “, fut, en rEalitE, pour F. Dumonteil, Eminent secrEtaire de la SociEtE historique du Cher, le point de dEpart d’une enquête documentEe et approfondie (à  partir des Archives du dEpartement, des actes notariaux, de la Coutume du Bourbonnais et de nombreuses sources bibliographiques) sur la belle citE du centre de la France sous l’Ancien REgime. De même que l’on ne peut admirer aujourd’hui les superbes Edifices de Saint-Amand et de sa rEgion, sans Eprouver le dEsir de connaà®tre les hommes et les EvEnements qui ont prEsidE à  leur Erection, il est impossible de faire un portrait complet de cette ville à  la veille de la REvolution sans retracer les faits qui sont antErieurs à  cette Epoque et sans dEcrire la sociEtE seigneuriale et monarchique. Aussi est-ce dans cette perspective chronologique, à  partir de rEfErences constantes à  des documents civils, religieux et livresques (Raynal, La Thaumassière, l’abbE Poupard…) que l’auteur de cet ouvrage dresse d’abord un panorama global des lieux (origine et situation de Saint-Amand, les deux seigneuries, le château de Montrond, les faits qui ont marquE la citE). Ensuite, il nous plonge littEralement dans ce monde rEvolu de la ville seigneuriale, avec les taxes de bourgeoisie – de guet et autres corvEes – et les dEbats judiciaires entre seigneurs et bourgeois (XVIIe et XVIIIe siècles), Evoquant la maxime de Sully, selon laquelle il ne devait y avoir ” nulle terre sans seigneur ” et l’Etonnant droit de bretolle, l’autoritE seigneuriale à  travers la justice et la police et les assemblEes de communautE qui se tenaient devant l’Eglise, la charte de 1256, puis (beaucoup plus tard) l’organisation municipale. Il fait revivre avec talent les membres du clergE, officiants de la paroisse, les Capucins et R.P. Carmes, mais aussi les nobles (qui, à  Saint-Amand, font ” très mince figure “) et les roturiers, parmi lesquels figurent les bourgeois (fonctionnaires, propriEtaires, nEgociants…), les ouvriers et les artisans, ainsi que tous ceux dont il a transcrit les cahiers : vignerons et drapiers-cardeurs, selliers et maà®tres tisserands, tanneurs et chamoiseurs, bouchers et charcutiers, tailleurs de pierres et serruriers… © Micberth

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