SAINT-AGREVE (NOTES HISTORIQUES SUR)

DOCTEUR FRANCUS

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1901. La ville de Saint-Agrève est aujourd’hui si agrEable et si ancrEe dans son siècle (dynamisme urbain, promenades et excursions dans des sites grandioses, parcs naturels rEcrEatifs, concerts et confErences, centre de sports tout-terrain…) qu’on en oublie parfois ses origines lointaines, même si ” le vieux Saint-Agrève ” est une vEritable leçon d’archEologie appliquEe. Pourtant, la citE ardEchoise est chargEe d’histoire et ses maisons anciennes ne sont que quelques ElEments d’un passE très riche en EvEnements de toute sorte. ” Point stratEgique de premier ordre à  l’Epoque romaine ” (un chemin pavE allait de Lestra à  l’ancien fort), ce site, sur lequel on n’a aucune donnEe positive avant sa première citation en 1239 (castrum sancti Agrippe), se caractErise par une grande activitE foncière et immobilière, du XIIIe au XVIe siècle, dont les archives officielles donnent la teneur : donations, rEpartitions des biens, divisions administratives, droits de forestage et de pasquErage (il y a parmi les propriEtaires de Saint-Agrève, en 1464, 2 nobles, 5 notaires, 3 marchands, 1 orfèvre et 91 autres personnes sans autre dEsignation que celle d’habitants du village). Par la suite, les guerres religieuses seront particulièrement dEvasta-trices : Saint-Agrève est occupE par les rEformEs en 1563, mais la ville est reprise par M. de Rochebonne en 1569, ce qui n’empêchera pas Barghac, un ancien chanoine devenu religionnaire, d’occuper, avec ses troupes, en 1577, la citE, qui sera assiEgEe en 1580 et 1588, avant que la seigneurie de Saint-Agrève ne soit vendue au comte de Tournon, par Polignac et Gabriel de Truchet, en 1599. Plus singulière est L’histoire de PhElise d’Assenne qui, sauvEe, tout enfant, par miracle, d’un massacre perpEtrE par les huguenots, recouvre ses biens à  l’âge adulte et fait bâtir le château de Lacour avec les pierres de la demeure familiale dEtruite par les rEformEs. Ensuite, La chronique de Saint-Agrève au XVIIe siècle nous montre que la violence et la rEbellion règnent toujours dans la ville et dans sa rEgion au cours de cette pEriode : vols et actes de banditisme commis par des troupes d’hommes masquEs, assassinat de Pierre d’Indy, reprise de la guerre civile, refus du paiement des tailles, et ce malgrE les missions effectuEes par saint Jean-François-REgis qui ont un grand succès populaire. Des faits divers sont aussi rEvElEs par les vieux registres paroissiaux, ainsi que la vie quotidienne des Saint-AgrEvois, mariages, baptêmes, dEcès, avec les circonstances qui les entourent (Jacques Arsac, le campanier, meurt d’une chute du haut du clocher et un paroissien du Pouzat aurait vEcu jusqu’à  l’âge de 135 ans…). Enfin, La communautE de Saint-Agrève dans l’ancien temps nous rEvèle l’histoire de la citE elle-même (chartes, consuls, maà®tres d’Ecole, archives, Eglise, confrEries…).© Micberth

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