ROCAMADOUR. ETUDE HISTORIQUE ET ARCHEOLOGIQUE

ERNEST RUPIN

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1904. Aujourd’hui, les très nombreux visiteurs de Rocamadour, les pèlerins qui gravissent plus de 200 marches pour accEder à  l’oratoire de la Vierge – autrefois, on les montait sur les genoux – les touristes Epris d’esthEtisme, comme les Amadouriens eux-mêmes, communient dans une admiration unanime pour la belle citE : pour ce ” site extraordinaire, ensemble de monuments de tout âge aussi digne d’attirer l’attention des artistes que de retenir la curiositE des archEologues “. E. Rupin Evoque ce qui a fait de deux imposantes masses rocheuses taillEes à  pic, ” tout un amoncellement de maisons, d’Eglises, de chapelles, de couvents adossEs à  la muraille calcaire, creusEs dans le roc, ou abritEs sous des rochers en surplomb “. Tout ayant commencE par le culte fervent rendu à  la Vierge, dès le Moyen Age, matErialisE par un pèlerinage qui a traversE les siècles et engendrE une communautE humaine, un habitat spEcifique, des Edifices militaires, civils et religieux et de nombreuses activitEs. Historien rigoureux, l’auteur distingue, à  propos des origines (et de saint Amadour) ce qui revient à  la lEgende et ce qui appartient à  la rEalitE. Ensuite il Evoque avec une grande richesse d’informations la crEation du pèlerinage, en gEnEral, et la naissance de celui de Roc-Amadour, en particulier. Il relate aussi tous les EvEnements qui se sont dEroulEs dans la ville, du Xe au XIIIe siècle (luttes entre les abbEs de Tulle et de Marcillac et guerres entre le roi d’Angleterre et ses fils), rappelle la cElEbritE de la Vierge de Roc-Amadour dans l’Europe entière, la prospEritE de la citE, les incursions des Anglais et des routiers, les affrontements entre catholiques et protestants et la REvolution qui ” passa à  Roc-Amadour comme un torrent furieux “. Toutefois, après le Concordat, Roc-Amadour appartient de nouveau au diocèse de Cahors, mais sans rEserve d’un droit quelconque pour les Evêques de Tulle. Après quoi, l’auteur revient, dans un long et passionnant dEveloppement, sur le pèlerinage fondateur, qui pouvait être, autrefois, volontaire ou obligatoire et dans ce dernier cas, imposE par l’autoritE ecclEsiastique ou par l’autoritE civile et il termine par un panorama archEologique amadourien, militaire, civil et religieux : avec la description des rues et des portes, du château et des fortifications, des vieux remparts et de la maison Bergougnoux, de l’EpEe dite de Roland, des peintures murales, des chapelles et des Eglises et de la statue de la Vierge.© Micberth

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