PLOUGUERNEAU. UNE PAROISSE ENTRE MANCHE ET OCEAN

LE CHANOINE HENRI PERENNÈS

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1941. A site exceptionnel destin hors du commun : ainsi en est-il du territoire de Plouguerneau, situE dans le Nord du Finistère, à  30 km de Brest, dans la communautE de communes de Plabennec et des Abers. En effet, dotE autrefois d’une côte fort peu accessible, ce lieu fut (pourtant) envahi et habitE dès le palEolithique – il en garde aujourd’hui de nombreuses traces – avant de connaà®tre l’occupation romaine (construction d’une grande voie qui allait de Nantes jusqu’à  l’anse de Saint-Cava en passant par Carhaix), puis la christianisation, aux Ve et VIe siècles, après le dEbarquement d’Emigrants cornouaillais (Kerneo). Première rEgion crucifère de Bretagne (150 croix et calvaires), le terroir de Plouguerneau nous apparaà®t d’abord, sous la plume du chanoine PErennès, dans son aspect physique (topographie, grèves, archipels et à®lots, climat et ressources), puis à  travers des faits historiques et des lEgendes, des monuments anciens très nombreux (densitE de la population à  l’Epoque nEolithique) et la dEcouverte de monnaies et d’armes gauloises (hache en bronze à  ailerons à  TrEmEnec’h). L’auteur Evoque, par ailleurs, les seigneuries et les manoirs qui foisonnaient dans la rEgion sous l’Ancien REgime (acte du XVe siècle) – de CoatquEnan, Lesmel, Kerodern, du MEnan, de Ranorgat, d’Enez-Cadec, KErily, Kerandraon, Naont, Kerasguen… – il relate l’histoire de l’Eglise paroissiale près de laquelle se dresse le monument aux Morts (216 enfants de Plouguerneau tombEs au champ d’honneur pendant la guerre de 1914-1918) et recense les calvaires et les croix en granit, nombreux sur la route qui va du bourg à  Saint-Michel. Les chapelles et les processions votives, les missions et le clergE (recteurs et curEs de Plouguerneau et de TrEmEnec’h) ne sont pas oubliEs et c’est un rEcit très dEtaillE de la pEriode rEvolutionnaire qui nous est proposE ; avec la transcription du discours superbe de l’abbE Poulpiquet devant la municipalitE (20 janvier 1791) exprimant son refus de prêter serment à  la Constitution et tout ce qui s’en suivit : le rejet du nouveau desservant par la population, l’envoi par le district de 600 hommes et de deux pièces de canon, la municipalitE dissoute… © Micberth

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