NEUVY-SAINT-SEPULCRE (RECHERCHES SUR)

HENRI PERRAULT-DESAIX

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1931. L’histoire de Neuvy-Saint-SEpulcre (SEpulchre aujourd’hui) commence bien avant celle de son imposante collEgiale, EdifiEe, rotonde et basilique, à  partir du XIe siècle. Le bourg lui-même, Etait dEjà  constituE sur le passage à  guE de la Bouzanne, à  l’Epoque gallo-romaine (Novus Vicus) et il y a un vestige que l’on a pu dater de cette pEriode qui fut utilisE dans la construction de la rotonde. La localitE prit assez vite une certaine importance puisqu’à  l’Epoque de la fondation du Saint-SEpulcre (1042), il y avait dEjà  un sanctuaire sur la rive droite de la rivière (citation dans 4 chroniques diffErentes). Vers 1190, la villa ” que vocatur Scum Sepulcrum de Novic ” est notEe dans la mouvance de l’abbaye Saint-Sulpice-de-la-Nef, de Bourges. Et pendant la guerre de Cent Ans, c’est dans le cloà®tre fortifiE qui se trouvait près de la collEgiale que se rEfugiaient les habitants de Neuvy pour Echapper aux Anglais qui s’emparèrent de Sainte-SEvère en 1360 (Du Guesclin les en chassa en 1372). Les dEgâts causEs par l’ennemi dans le cloà®tre et dans l’Eglise coà»tèrent aux habitants 80 livres tournois. De même, après la REvolution, l’Eglise Saint-Etienne qui avait servi de temple de la Raison avait besoin de rEparations et celles-ci furent exEcutEes au cours de la première moitiE du XIXe siècle. Car il est vrai qu’à  toute Epoque le destin de la citE a EtE indissolublement liE à  celui de sa superbe collEgiale, Etonnante crEation architecturale. ConsidErEe comme ” l’une des copies les plus fidèles et les mieux conservEes ” du Saint-SEpulcre de JErusalem, l’Eglise Saint-Etienne, composEe d’un vaisseau rectangulaire, o๠se voient encore quelques pans de muraille du XIe siècle, et d’une remarquable rotonde, reconstruite au XIIe siècle, dont l’Etage infErieur, aux Enormes chapiteaux sculptEs, est surmontE d’une tribune circulaire, avait reçu, en 1257, du cardinal Eudes de Châteauroux, ami de saint Louis, une relique du PrEcieux Sang, qui fut à  l’origine d’un pèlerinage très frEquentE dont le temps n’a pas eu raison : on vient nombreux et de loin aujourd’hui encore pour la vEnEration de la relique et pour la procession à  travers la ville, le lundi de Pâques et le 1er juillet. Mais la ferveur religieuse n’est pas le seul motif de l’intErêt que l’on a toujours portE à  la collEgiale : c’est aussi en amoureux de l’architecture et de la sculpture que l’auteur de cet ouvrage (comme Viollet-le-Duc, Deshoulières, l’abbE Damourette…) dEcrit sur plusieurs chapitres, avec une passion qui n’a d’Egale que la prEcision, l’Eglise Saint-Etienne en elle-même, le vieux Saint-Jacques, le Saint-SEpulcre, la jonction de la basilique et de la rotonde, la sculpture (berrichonne dans son ensemble et propre à  cet Edifice en particulier), ainsi que les controverses sur ” les dates de l’Eglise “… Et c’est moins un traitE savant qu’une ode vEritable à  la beautE.© Micberth

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