MOULINS-ENGILBERT À  TRAVERS LES TEMPS

ALBERT RABION

34,00

UGS : 3314 Catégories : ,
Partager :

1910. Jean-Jacques Rousseau, dans l’Emile, dEclarait que ” c’est par la petite patrie, qui est la famille, que le cœur s’attache à  la grande “. Cette phrase, qui figure en exergue de l’ouvrage d’Albert Rabion, dEfinit parfaitement sa dEmarche : Moulins-Engilbert n’est pas seulement pour lui le sujet d’une recherche historique (des origines jusqu’à  l’Epoque contemporaine) et archEologique (Eglises, maisons anciennes, fortifications), mais aussi, et surtout, un lieu qu’il connaà®t bien pour y avoir longtemps vEcu (sa ” patrie d’Election “) et dont il dresse, à  travers le temps et l’espace, un panorama exhaustif. Pour ce qui concerne ce terroir, rien ne lui est Etranger : il y a EtudiE le sol et le sous-sol (formation tourmentEe et laborieuse), l’hydrographie qui a jouE un rôle dans ce processus, et le village d’autrefois, ” blotti contre la colline o๠s’Elevait le château “, groupe de maisons dans une enceinte, au cœur d’un pays âpre et sauvage, habitE d’abord par les Celtes, puis envahi par les Bagaudes, les Burgondes, les Huns, les Visigoths et les Francs. L’histoire des lieux lui Etant familière, il nous entraà®ne jusqu’à  l’Epoque contemporaine (Moulins-Engilbert chef-lieu de canton en 1800), à  travers les mille pEripEties guerrières et politiques de l’Epoque mEdiEvale, de la Renaissance et de l’ère moderne (XVIIe et XVIIIe siècles). ComplEments intEressants aux chapitres essentiels : des notes et des pièces jointes relatives à  la bataille livrEe près de Sermages (1475) et aux rEgiments connus en garnison dans la citE (de 1636 à  1815), ainsi que les listes des noms des gouverneurs, officiers, Echevins et procureurs ; ensuite, après une Evocation dEtaillEe des Eglises, chapelles et hôpital de la ville, l’auteur procède au recensement des paroisses qui dEpendent de l’archiprêtrE de Moulins, et des chanoines, curEs et demoiselles qui ont pris le voile au couvent des Ursulines. De la même manière, l’Etude de la justice et des finances (au cours des siècles) s’accompagne de la citation des châtelains, baillis, juges ordinaires, procureurs, notaires, employEs aux Aides et officiers du grenier à  sel ; quant au chapitre consacrE à  Commagny (prieurE bEnEdictin du VIIe siècle) avant la construction de la superbe Eglise romane (XIIe siècle), il est suivi de l’EnoncE nominatif des prieurs (du XIVe au XVIIIe siècle). © Micberth

Informations complémentaires

Siècle