1931. Dans le premier volume de Montfermeil et sa rEgion, prEfacE par Frantz Funck-Brentano, l’auteur Evoque surtout les beautEs architecturales de la ville et de ses environs : d’abord La Folie Joyeuse, un château dotE d’un parc, construit au dEbut du XVIIIe siècle pour le trEsorier gEnEral, Pierre Bertin, puis les moulins à eau (au Moyen Age) et à vent (le premier fut EdifiE en 1575) qui succEdèrent aux moulins à bras (premiers siècles de notre ère). La chapelle de Notre-Dame-des-Anges (fondation au XIIIe siècle) et l’Eglise de Montfermeil, mise en adjudication en 1799, sont, elles aussi, longuement dEcrites, ainsi que les fontaines publiques et le château de Gagny, ” l’une de nos plus anciennes forteresses locales “. Par ailleurs, Lucien Noà«l fait revivre le château de Montfermeil pendant la Terreur (biens meubles et immeubles sEquestrEs depuis 1792), le domaine du Raincy, o๠le financier Ouvrard donnait des fêtes magnifiques, confisquE par NapolEon, Montfermeil intra-muros et ses voies de communication, ” le mouvement de construction ” ayant commencE en 1750, et divers Episodes de l’Epoque rEvolutionnaire : exactions commises par ” les gardes rouges ” envoyEs à Livry, arrestation de nombreux habitants (HErault de SEchelles guillotinE), dEsunion entre les habitants. Cependant, les faits pittoresques ont, eux aussi, leur place : le service des coucous entre Montfermeil et Paris, la rencontre intempestive entre Balzac et le garde-champêtre, les visites de Victor Hugo, le passage de Charles X à Villeparisis en prEsence de nombreux habitants de Montfermeil, ou le retour du drapeau tricolore au fronton de la mairie, le 31 juillet 1830, qui provoqua la joie dElirante de la population. © Micberth