MERLE (LA CHÂTELLENIE DE)

EUSÈBE BOMBAL

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1914. Impossible de visiter la rEgion qui se trouve aux confins de l’Auvergne, du Quercy et du Bas-Limousin, sans s’arrêter à  Saint-Geniez-ô-Merle pour y admirer les vestiges de la fameuse citadelle (dite les tours de Merle), EdifiEe à  partir du XIIe siècle, qui a nourri l’inspiration de nombreux peintres et photographes, fascinant (par ailleurs) les curieux impatients de savoir ” quels hommes hardis construisirent ces murailles, quels hôtes elles abritèrent à  travers les siècles, quels ennemis les ont assaillies et EventrEes “. Eusèbe Bombal donne toutes les rEponses appropriEes à  ces questions, en Evoquant d’abord les familles seigneuriales de Merle, ses seigneuries suzeraines et dominantes, puis en nous entraà®nant dans une visite approfondie du site et en relatant l’histoire de la commanderie de Merle qui appartint à  l’abbaye de Meymac et (semble-t-il) aux templiers – toutes leurs traces officielles ayant EtE systEmatiquement effacEes – avant de dEcrire les combats livrEs contre les Anglais (en Saintrie et à  Merle) et les guerres de religion, auxquelles ne rEsista pas la chapelle Sainte-Anne. Au XIVe siècle, le Limousin fut (en effet) envahi par les Anglais et en 1371 ” le château et la tour de Pestels sont pris “, mais peu de temps après ils sont restituEs à  la demande de GrEgoire XI. Merle eut, par la suite, à  se dEfendre contre bien d’autres agressions et au milieu du XVe siècle la sEcuritE est encore loin d’être complète dans la rEgion. Plus tard, lors des affrontements entre catholiques (villes d’Aurillac, Salers, Tulle, Mauriac, Pleaux…) et protestants (Beaulieu et Saint-CErE), la forteresse eut un rôle actif, mais c’est de cette Epoque que datent sa ruine et son abandon, car l’Epaisseur de ses murs ne servit à  rien contre les tirs des canons. Tenue par les huguenots en 1575, elle est reprise l’annEe suivante et en 1595, ” tout est ruine, misère et pauvretE en Bas-Limousin “. Ces EvEnements majeurs rapportEs par l’auteur ne lui font (cependant) pas oublier les gEnEalogies seigneuriales recensEes avec soin et la transcription de documents très importants qui servent de conclusion à  l’ouvrage. © Micberth

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