MAROLLES LES BRAULTS. HISTOIRE RELIGIEUSE DE

ROBERT TRIGER

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1906. Depuis la seconde moitiE du XVIe siècle, Marolles prEsente une sErie ininterrompue de curEs qui ont marquE la commune : MM. Aubourg, Engoulevent, Loriot de la Borde et Marquis-Ducastel. La premier est remarquable par sa science, le second par un ensemble de rares qualitEs ; M. Loriot de la Borde pour son amour de l’Eglise et des pauvres, M. Ducastel par sa fidElitE dans la foi et la noblesse de son caractère. SituE dans le plat pays, le bourg ne pouvait prEtendre à  l’importance fEodale que plusieurs localitEs voisines durent à  leur position propre à  la dEfense. Son nom apparaà®t dans la seconde moitiE du XIIe siècle, à  propos de son Eglise. Sa première appellation fut Maceriolae, diminutif de Maceries, qui signifie ” petite maison “. Michel Aubourg, premier des quatre ” grands curEs “, principal du collège sEminaire de Saint-Ouen du Mans, fonda en 1604 une Ecole à  Marolles oà¹, pendant près de deux siècles, les Marollais ” sont allEs puiser toute leur instruction “. L’Eglise fut restaurEe et embellie par François Engoulevent, curE de 1606 à  1641 : exhaussement de la tour, prolongement du choeur… Une confrErie du Rosaire fut ErigEe grâce à  lui. M. Loriot de la Borde, docteur en thEologie de la facultE d’Angers, ” prêtre dEvorE par l’amour de Dieu et des pauvres “, fonda dEfinitivement le premier hôpital en 1776. Il eut soin de veiller au maintien, à  l’Eclat et au bon ordre des confrEries, dont celle de Saint-SEbastien, du nom du saint protecteur des bestiaux. Jean-François Marquis-Ducastel, fils d’un officier du Dauphin et de la nourrice d’un des princes de la famille royale, naquit à  la cour de Versailles. GraduE en thEologie de la facultE de Paris, il devint dEputE à  l’assemblEe provinciale de Tours en 1787. CurE de Marolles en 1785, il dut passer huit annEes en exil pendant la REvolution. Afin de conserver plus longtemps le culte catholique dans ses murs, la commune de Marolles avait su cacher sa sympathie pour la religion, sous l’apparence de la tolErance philosophique. La municipalitE fut alors dEnoncEe comme ” n’Etant pas rEvolutionnaire “. Marquis-Ducastel fit reconstruire le presbytère, appelE ” palais curial “. Un passionnant voyage dans le temps qui fera dEcouvrir le passE de Marolles-les-Braults sous un jour nouveau. A lire sans tarder.© Micberth

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