1931. Dans le tome II, l’auteur poursuit son rEcit des EvEnements, liEs à la pEriode rEvolutionnaire, qui se sont dEroulEs dans le village lui-même, à l’abbaye et dans les localitEs environnantes (Sorges en particulier) : Evocation de Sicaire Laborie, curE jureur qui se rEtractera tardivement, de la population de Ligueux qui l’oblige à dire les trois messes de Noà«l, de l’Eglise fermEe et du courage des habitants ; refus majoritaire, par les ecclEsiastiques, de la Constitution civile du clergE (à NEgrondes, Antonne et Sarliac, Champagnac et Villars, Preyssac-d’Agonac et Tourtoirac…) et prEsence, à Sorges, d’un curE rEfractaire et d’un curE jureur qui en viendra à dEmissionner ; le nouveau culte est mal accueilli et peu appliquE (rEvolte des femmes de Sorges, arbre de la LibertE coupE en morceaux, maire ” martyrisE par les femmes “) ; les sEquelles Economiques sont, elles aussi, nEgatives : augmentation du prix du pain, caisse municipale dEficitaire, contrôle des rEcoltes renforcE qui aboutit à la restriction de l’ensemencement et à l’emprisonnement de nombreux cultivateurs (1794)… Cependant, la partie la plus importante de ce travail est consacrEe à une ” excursion et une glane d’histoire autour de l’abbaye ” qui est tout aussi foisonnante et mouvementEe et qui nous conduit du château des Chabannes (famille primitive, siège et destruction par le comte de PErigord, pillage des Eglises de Sorges et de NEgrondes…) jusqu’à l’Evocation des vallEes de l’AuvEzère (châtellenies d’Ans et d’Auberoche, bataille de 1345, Cubjac et ses petits fromages…) et de l’Isle (seigneuries de Caussade et de Coulaures, marquisats des Bories et de Mayac), en passant par de nombreux sites chargEs d’histoire : Sorges, capitale de la truffe, ” diamant noir de la cuisine “, ses vieilles maisons, ses châteaux et son Eglise ; le château et la terre de Lanmary, la châtellenie d’Agonac, Preyssac d’Agonac et Château-l’Evêque, La Beylie et l’abbaye (seigneurie) de Chancelade, la baronnie de Bourdeilles et l’abbaye (seigneurie et ville) de Brantôme, la prEvôtE royale de Thiviers et le marquisat d’Excideuil. © Micberth