LES MONTALBANAIS ET LE REFUGE

HENRY DE FRANCE

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1887. La scission entre catholiques et protestants qui se traduisit, dans toute la France, par une guerre impitoyable, au cours de la seconde moitiE du XVIe siècle, ne se limita pas à  cette pEriode particulièrement violente de notre histoire : elle eut des consEquences tout aussi nocives pendant les deux siècles suivants : c’est ainsi que Montauban, bastion du protestantisme, fut plusieurs fois assiEgE et ses fortifications rasEes en 1629. Quant aux Eglises du Refuge, nEes avec la REforme et actives pendant les guerres de religion, mais devenues ensuite presque inexistantes à  partir de la promulgation de l’Edit de Nantes (1598), elles accueillirent ensuite, après la rEvocation (1685), de nombreux EmigrEs, en particulier montalbanais et ce jusqu’à  la moitiE du XVIIIe siècle. On peut Evaluer à  plusieurs milliers le nombre des rEfugiEs des cantons de la rEgion, même si l’auteur n’en recense ici que plus d’un millier, en se rEfErant scrupuleusement aux rEfErences d’archives. Cependant, il ne se contente pas d’en dresser la liste, la plus exhaustive et la plus exacte possible, il accompagne chaque nom d’individu, ou de famille, d’une notice biographique (et souvent gEnEalogique) prEcise, ce qui donne à  l’ouvrage toute sa richesse historique. ” M. Bardeau et sa fille, de Montauban, rEfugiEs en Angleterre pour cause de religion, se trouvaient en 1687 dans la ville de Rye. Le père y mourut en cette même annEe (certificat signE du curE de la paroisse et du maire de la localitE). Sa fille se mit à  la broderie pour se procurer assez d’argent pour vivre… ” Antoine PalmiE et son neveu Michel sont citEs comme apothicaires rEfugiEs dans le Brandebourg après la rEvocation ; il y avait aussi un Jean PalmiE, marchand, qui fonda une famille à  Berlin ; un autre PalmiE, Thomas, bourgeois EmigrE, qui se fixa à  Leyde, vers 1686 et un Robert PalmiE, descendant de cette famille qui Etait pasteur à  Berlin en 1872… Ici, le foisonnement de l’information est constant, les sources imprimEes ou manuscrites sont citEes (mEmoires des rEfugiEs, communications du pasteur Paul de FElice, dictionnaires biographiques, correspondances personnelles, papiers de famille inEdits, Histoire des protestants rEfugiEs…), les anecdotes sont nombreuses, les attaches familiales signalEes. C’est une mine de renseignements pour les Montalbanais attachEs à  leur passE. © Micberth

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