1977. Rien de plus attachant qu’un ouvrage qui est le fruit d’une passion pour un lieu et pour son passE, l’un et l’autre apparaissant, il est vrai, indissociables. Ce lien très fort, ici entre Les Mesnuls et son histoire, Virginie Bianchini a mis plus de cinquante ans à le tisser : depuis son installation, en 1922, aux Mesnuls, o๠son Epoux, Marcel Schildge, et elle construisirent leur demeure sur le domaine des Essartons, et l’annEe 1977, date de la première parution de son livre. C’est au cours de cette pEriode qu’elle procEda à des recherches sur l’histoire du château (propriEtaires successifs, achats et ventes, dEpouillement d’archives…) et sur celle des habitants du village (recensement des familles), complEtant ce travail par de nombreuses rencontres avec les autochtones et par le bilan de dix annEes de fouilles archEologiques sur le terroir qui attestaient de l’existence d’une villa à l’Epoque gallo-romaine, tout près du hameau de la Millière. Cette monographie sur Les Mesnuls est donc avant tout une Etude historique, mais elle apparaà®t aussi comme le rEcit d’un enracinement local liE au destin du village pendant la pEriode contemporaine : l’auteur retrace, en effet, l’histoire du château depuis 1225 (Les Mesnuls sont à cette Epoque un fief de Montfort) jusqu’en 1950 (les descendants de Jean Chrissoveloni, ” fabuleux restaurateur du château “, en conservent la propriEtE), en passant par la saga gEnEalogique de ses diffErents possesseurs et les travaux importants qui y ont EtE effectuEs au fil du temps (XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles). Virginie Bianchini Evoque, par ailleurs, les vieilles familles de la localitE, dEcrivant, par exemple, photographie à l’appui, Gabriel Guerlain qui ” monte ” encore à l’âge de 89 ans, la vie quotidienne autrefois (Historiettes) et pendant la Seconde Guerre mondiale, les Mesnulois tombEs au champ d’honneur (1914-1918, 1939-1945), l’Eglise Saint-Eloi et Notre-Dame du Chêne, ” vEnErEe dans tout le canton “. © Micberth