LE DORAT EN BASSE-MARCHE

MICHEL COURIVAUD

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2004. Visiter le canton du Dorat aujourd’hui, c’est d’abord traverser des sites naturels superbes (circuits de la Basse-Marche et du Haut-Limousin), puis se plonger dans l’atmosphère de la ville elle-même, qui suscite, Ecrivait il y a un demi-siècle Michel PEnicaut, ” tant de rêveries mElodieuses et de gravitE souriante et Etonne toujours le passant “, avant d’imaginer la richesse de son histoire qui a laissE tant de vestiges, depuis l’Epoque nEolithique (vallEes de la Brame et de la Gartempe). Impossible, en effet, d’admirer la magnifique collEgiale Saint-Pierre, merveille de l’art roman, la porte Bergère (seule porte fortifiEe conservEe en Haute-Vienne) et les remparts qui datent de l’Epoque de l’agrandissement de la citE (XIIe siècle), sans vouloir connaà®tre les EvEnements gEniteurs de tant de beautE : la pEriode des origines est difficile à  dater (oratoire de Clovis ?), mais ce qui paraà®t acquis, c’est une prEsence anglo-saxonne au Xe siècle (dEcouverte de pièces à  l’effigie du roi Edred : 946-955, lors de la construction du Carmel), d’o๠le nom de Scotorium , avant Le Dorat, une appellation peut-être issue de Deauratus, dorE (comme la statue de saint Pierre). Ce qui apparaà®t certain, c’est qu’il y avait là , et de longue date, un monastère et que c’est en raison de sa prEsence que les comtes de la Marche y installèrent une place forte, destinEe à  faire face à  la toute puissance des religieux et à  devenir une capitale politique. C’est dans ce bastion des maisons de Charroux (160 ans), de Lancastre (110 ans) et de Lusignan (110 ans) – avant que Philippe le Bel ne s’en empare (1308) – que la 1re pierre de la collEgiale est posEe (1013) et que le château est construit (1160). Par la suite, la capitale fEodale, qui repousse le Prince Noir en 1370, est aussi une capitale judiciaire (sEnEchaussEe) et canoniale, son monastère Etant le plus souvent dEcrit comme ” le plus indEpendant de tous les chapitres canoniaux du diocèse de Limoges “. Les huguenots lui feront subir de tels dEgâts qu’il faudra attendre le milieu du XVIIe siècle pour qu’il soit rEparE et que s’ouvre, pour la ville et sa rEgion, une ère de prospEritE qui durera jusqu’à  la REvolution. © Micberth

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