LE COTEAU (HISTOIRE DE) DEPUIS SON ORIGINE JUSQU’À  NOS JOURS

L'ABBE PRAJOUX

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1924. PassionnE par l’histoire locale au point d’y voir non seulement une source de savoir, mais aussi un mode d’Education civique et morale, l’abbE Prajoux fait ici le portrait du Coteau, à  travers le temps et l’espace, une localitE dont le dynamisme commercial et industriel est ancestral (” navigation sur la Loire et intensitE de vie du Grand Chemin royal “), ainsi que des agglomErations et lieux environnants : Perreux, aujourd’hui chef-lieu de canton, Saint-Vincent-de-Boisset, le pont qui relie le Coteau à  Roanne, ” conception remarquable du gEnie humain “, dont la rEalisation fut difficile, la rivière de Rhins qui se jette dans la Loire à  2 km au nord du Coteau et les châteaux de ChervE (deux constructions, deux Epoques), de Saint-Vincent (histoire mouvementEe), d’Ailly, ” l’une des rEsidences les plus agrEables du Roannais ” et de Bachelard, ” petite gentilhommière cachEe dans les grands arbres “. Toutes ces rEalisations tEmoignent du courage des Costellois d’hier, puissants ou humbles, qui ne mEnagèrent jamais leurs peines dans la paix ou l’adversitE. L’histoire du Coteau, que retrace, dans cet ouvrage, l’abbE Prajoux, en est une illustration Evidente, qu’elle concerne l’Epoque des origines, quand des habitations furent EdifiEes à  l’endroit ” o๠la route touchait le grand fleuve, ce grand chemin qui marche “, celle des guerres de Religion, lorsque le village fut pillE et incendiE par les troupes de Coligny (1570), ou plus tard, lors des visites de Louis XIII (1632 et 1642) ou encore, au moment o๠l’industrie fit son apparition (verrerie et quincaillerie vers 1750). La grande peur de 1789, l’inondation de 1790 (destruction du pont), la Terreur qui suivit (plusieurs victimes au Coteau), le banditisme qui sEvit au dEbut du XIXe siècle et l’invasion des Autrichiens (1815), pEriodes difficiles à  vivre, n’empêchèrent pas l’urbanisation du bourg et le dEveloppement du commerce et de l’industrie, jusqu’à  ce que le cours de la vie ordinaire fà»t suspendu pendant la Grande Guerre : restrictions alimentaires, adaptation des usines, insuffisance de la voirie, œuvres de bienfaisance et longue liste de morts pour la France, auxquels il faut ajouter les mutilEs, les grands blessEs et les prisonniers, tous citEs nommEment dans ce livre. © Micberth

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