LE CHATEAU D’ARDENNE, HISTOIRE, GENEALOGIES, ARCHIVES

TRICOIRE, G.

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Moulidars Etait du domaine des comtes d’Angoulême et de la châtellenie de Châteauneuf. Dès le X siècle, semble- t-il, les seigneurs construisirent un premier château pourvu de grands souterrains, à  l’extrEmitE du haut plateau qui dominait la forêt de Marange, alors que le bâtiment qui subsiste date du XV siècle et sert de mEtairie au château d’Ardenne, situE à  trois cents mètres. Bâti vers le commencement du XII siècle, par Guillaume III Taillefer, comte d’Angoulême, ce dernier fut longtemps la rEsidence des seigneurs de Moulidars. Les deux manoirs, quoique souvent dans les mêmes mains, ont EtE constamment distincts l’un de l’autre, la Cour de Moulidars relevant du château de Châteauneuf et Ardenne, de l’abbaye de Saint-Cybard. Alors que la ville d’Angoulême Etait prise par les Anglais en 1345, reprise sur eux en 1346, cEdEe de nouveau par le traitE de BrEtigny en 1361, puis recouvrEe par Charles V en 1372, tous les châteaux des environs furent occupEs par les deux partis et les grandes compagnies ravagèrent le pays. Dominant toute la plaine, les châteaux de Moulidars et d’Ardenne attirèrent certainement les belligErants. La destruction d’une partie de l’Eglise paroissiale date sans doute de cette Epoque, comme le style ogival employE pour sa reconstruction semble le prouver. Les deux seigneuries existèrent sEparEment, jusqu’à  ce qu’en 1482 Claude Nourrigier, dEjà  seigneur de Moulidars, rachète la terre et le château d’Ardenne. Au dEbut du XVII siècle, Jacques Le Musnier, chevalier, conseiller du roi, trEsorier de France et gEnEral des finances au bureau de Limoges, acquit successivement tout ce qui formait naguère la seigneurie de Moulidars, hormis le château d’Ardenne qui ne fut cEdE qu’après sa mort et qui devint la rEsidence seigneuriale. Sa fille, Anne, fut la mère de Pierre MEhEe, seigneur d’Ardenne, qui entra à  l’âge de vingt ans, en juin 1697, dans les mousquetaires gris de la garde du roi. En 1714, il Epousa la fille d’un petit seigneur du Bazadois, un an après le dEcès de sa mère qui s’Etait farouchement opposEe à  cette union qu’elle considErait être une mEsalliance. La même annEe, il prit possession de sa terre mais les dEmêlEs entre ses frères et sÅ“urs mirent le domaine de Moulidars en pièces. SurnommE « l’EpEe du roi », Pierre MEhEe est restE lEgendaire par sa force, son adresse et ses faits d’armes. Une chanson populaire cElEbrait même ses actes de bravoure

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