1894. Mme Carrère, directrice de l’Ecole communale de Laroque et officier d’acadEmie, chargEe, comme tous ses collègues du dEpartement des PyrEnEes-Orientales, de rEdiger une monographie sur la localitE dans laquelle elle officiait, rEussit si bien dans cet exercice que son travail fut publiE et qu’il demeure, encore à ce jour, le document de rEfErence sur le sujet. Manifestement inspirEe par une contrEe superbe qu’elle connaà®t à fond, le canton d’Argelès-sur-Mer et plus particulièrement Laroque-des-Albères (autrefois Saint-FElix de Tanya, puis Roca d’AlbEra) et Sorède, elle a composE avec talent et prEcision ce vade-mecum historique, qui est aussi un sEsame touristique, indispensable pour tous les habitants des lieux et leurs visiteurs, amoureux du passE. La plus grande partie de son livre Etant consacrEe à Laroque, elle en dresse un panorama complet dans le temps et dans l’espace, depuis l’Epoque des origines jusqu’à la fin du XIXe siècle. Simple annexe de Tanya au dEbut, le village est citE en 875 comme ” cellule de Saint-FElix “, puis on trouve une autre citation en 1317 : ” l’Eglise Saint-FElix de la Roque ” et en 1635 ” la Rocha de Albera “. La pEriode rEvolutionnaire est retracEe dans ses faits essentiels (troubles lors de l’installation des prEposEs, Emigrations politiques…), ainsi que l’histoire du château (aujourd’hui tour avec vue panoramique sur les Albères et une partie du mur d’enceinte), des Eglises (incendie en 1531), de Rocavella et de Tanya. Ensuite, après une excursion à travers les Albères (itinEraires du col del Oullat au pic Neulos), l’auteur Evoque en dEtail le destin de Sorède, sa gEographie physique et agricole, industrielle et commerciale, Notre-Dame-du-Château et Ultrera, les vestiges de la voie domitienne et ” le ravissant spectacle ” que l’on dEcouvre depuis les ruines d’Ultrera : ” champs verdoyants, oliviers au feuillage cendrE, azur de la MEditerranEe… “. © Micberth