LANNOY (PRECIS DE L’HISTOIRE DE)

THEODORE LEURIDAN

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1868. L’importance historique de la ville de Lannoy ne fait de doute pour personne ; encore fallait-il avoir le talent et les connaissances de ThEodore Leuridan, archiviste-bibliothEcaire de Roubaix et membre de nombreuses sociEtEs savantes, pour en donner des preuves irrEfutables : sans se laisser rebuter par la raretE des archives locales (dEtruites pendant les guerres et la pEriode rEvolutionnaire) et après avoir compulsE tous les documents accessibles (Archives gEnErales du Nord et papiers privEs, manuscrits et mEmoires, chroniques et actes divers…), l’auteur Evoque, à  travers le temps et l’espace, la grandeur passEe du terroir, chère au cœur et à  la mEmoire des habitants actuels du canton : la seigneurie de Lannoy et Lys (mouvance et nature du fief, rapports entre Lannoy et Lys, histoire des maisons successives…), ainsi que les EvEnements essentiels (fondation de la ville, relations avec le duc de Bourgogne et Louis XI), avec des touches anecdotiques, comme l’origine lEgendaire de la seconde maison de Lannoy (franchi-montoise) ou les prEparatifs de la fête du Faisan. Aucun grand fait historique, dEterminant pour le destin de la seigneurie (citE et terres environnantes), n’est laissE de côtE (violences frEquentes, rEvolte des Gueux alliEs aux seigneurs et aux sectaires en 1566, guerres rEvolutionnaires…), mais la ville est dEcrite, elle aussi, avec beaucoup de prEcision par l’auteur : ses franchises et ses armoiries, la cession par Jean de Lannoy, aux habitants, de la halle et des fortifications, l’Echevinage et la juridiction, les charges et les revenus, la Fabrique et les compagnies du Serment et le rEcit de la vie intra-muros jusqu’à  la REvolution : prise de la ville par le baron de Montigny (1578), par le prince de CondE (1646), le duc d’Enghien (1667), Marlborough (1708), les Prussiens et les Hollandais (1793). Quant aux Etablissements religieux, relais de la vie de la paroisse, essentielle sous l’Ancien REgime, ils constituent la dernière partie de l’ouvrage (chapelle castrale, Eglise Saint-Philippe, monastère des Croisiers et couvent des Sœurs-Grises), complEtEe par un appendice qui recense tous les seigneurs, prEvôts et lieutenants, Echevins, maires et adjoints jusqu’en 1868, conseillers municipaux, pauvriseurs et marguilliers. © Micberth

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