L’ALIMENTATION, DE TOUS LES PEUPLES ET DE TOUS LES TEMPS JUSQU’AU XVIE SIÈCLE

JEAN BRUYERIN-CHAMPIER, MEDECIN DE FRANÇOIS IER

45,00

UGS : 1335 Catégorie :
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"J’ai pensE que cet ouvrage serait utile si je pouvais y exposer, avec la plus grande exactitude et dans tous les dEtails, les caractEristiques des aliments", Ecrit l’auteur dans son Epà®tre dEdicatoire à  Michel de l’Hôpital, chancelier de France. Ainsi, Jean BruyErin-Champier, mEdecin de François Ier et Henri II, passe en revue tous les aliments connus de son temps, consacrant un chapitre à  chacun. Il compare les diffErents usages qui en sont faits au regard des thEories mEdicales de son Epoque. Il rassemble les avis des anciens : Galien, Platon, Pline, AthEnEe…
Ce livre pourrait ne sembler être qu’une vaste compilation ? Oui, peut-être, mais si vaste Observateur privilEgiE des rites et coutumes de son Epoque – il assistait aux repas de François Ier, Jean BruyErin-Champier y rEvèle, Egalement, les habitudes alimentaires de la Renaissance, tant à  la Cour que dans les provinces, et y ajoute une multitude de dEtails sur la vie privEe de ses contemporains, sur leur façon de cuisiner, sur leurs croyances en matière de diEtEtique.

Cet ouvrage, d’une Etonnante actualitE, se feuillette comme une encyclopEdie, au grE de ses appEtits. "J’indique les aliments qui prolongent la vie de l’homme et le gardent solidement en bonne santE", Ecrit Jean BruyErin-Champier. Ici, il compare la saveur d’un aliment en fonction de sa rEgion de culture ou d’Elevage. Là , il indique la meilleure façon de le prEparer afin d’en tirer le meilleur goà»t. Ailleurs, il se prEoccupe de l’hygiène vitale. Egalement, il ne manque jamais de rEvEler la propriEtE aphrodisiaque ou non de tel ou tel aliment. Ainsi, cet ouvrage mêle recommandations utiles et anecdotes historiques, conseils pratiques et notes d’humour "On considère comme avErE que les testicules grossissent à  force de manger des figues"

"L’emploi de tuyaux de terre pour amener l’eau serait plus utile que le plomb… Nous dEtestons le plomb qui est très toxique pour la santE" ; "Il ne fait aucun doute que la laitue freine les Etats amoureux" ; "Le raifort est de nature franchement Echauffante… DEmocrite pensait que cet aliment est aphrodisiaque, et par consEquent nuisible à  la voix" ; "On dit que le thym est excellent pour l’acuitE visuelle. Il est très bon comme diurEtique" ; "La linotte a la taille d’un chardonneret, mais la tête beaucoup plus petite c’est pourquoi les gens disent chez nous d’un homme insensE et sot qu’il a une tête de linotte’ ; "Les Gaulois traitent les proxEnètes de maquereau et de poisson d’avril, mais je ne comprends pas pourquoi ils leur donnent ce sobriquet".

EditE en 1560 à  Lyon, rEEditE en 1600 à  Francfort, cet ouvrage, Ecrit dans le latin des humanistes du XVIe siècle, n’a jamais EtE traduit; tout au plus a-t-il EtE abondamment citE. Cette Edition est enrichie par le travail du traducteur qui, chaque fois, a recherchE les rEfErences que l’auteur, quant à  lui, ne donne pas, surtout pour les poètes qu’il supposait connus de tous.

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