1932. Difficile pour un amoureux de son pays natal de ne pas chercher à connaà®tre son passE et, une fois ce savoir acquis, de ne pas le transmettre à ses compatriotes et à tous ceux qui s’intEressent à l’histoire de la rEgion. C’est manifestement pour rEpondre à ce dEsir lEgitime que le père Alphonse Duval, jeune franciscain du couvent de Metz, a consacrE à La Maxe cet ouvrage qui a fait date. IntriguE tout d’abord par l’Erection rEcente du village en commune (1867), il avait fouillE dans les archives de la paroisse (1796-1825 et 1871 jusqu’à nos jours), puis dans celles du dEpartement de la Moselle et, entre autres, dans le Dictionnaire topographique de Bouteiller, pour recenser les composantes de la nouvelle communautE, soit La Grange-aux-Dames, Thury, Franclonchamps, La Grande-Maxe et la Petite-Maxe, autant de lieux-dits habitEs, fermes, châteaux, dont il retrace ici l’histoire en dEtail et qui furent rEunis pour former la commune de La Maxe. La paroisse de Saint-Baudier l’inspire tout autant, et surtout son Eglise (description de l’Edifice au fil des siècles), qui appartint à l’abbaye de Saint-Vincent, puis aux prEmontrEs de Sainte-Croix, de même que la vie d’Antoine Nicolas, curE rEfractaire de La Maxe et hEros de la pEriode rEvolutionnaire, arrêtE en 1795, emprisonnE à Metz et exEcutE le 13 aoà»t 1798. L’auteur Evoque ensuite la commune (premier maire : Charles-François Hurlin en 1867), très vite confrontEe à la guerre et à l’occupation prussienne (la ville est incendiEe), puis à de longues annEes de labeur et de redressement, avant l’installation de l’ElectricitE et, à nouveau, la guerre, celle de 1914-1918 (7 habitants de La Maxe tombEs au champ d’honneur). Le père Alphonse Duval conclut sur un tableau rEcapitulatif du terroir, autrefois (une forêt immense s’Etendait entre La Maxe et Maizières) et au XXe siècle (charmante vue du haut du fort de Grimont) et sur un recensement nominal des plus anciens habitants du village, de 1691 à 1818. © Micberth