LA GUERRE DES DUVAL. UNE FAMILLE AMIENOISE 1918. VOLUME IV

PIERRE DUVAL

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2002. Ce quatrième et dernier volume de la saga des Duval paraà®t alors que son auteur vient de nous quitter, à  l’âge de 77 ans, au terme d’une vie bien remplie. Comme prEcEdemment, Pierre Duval dEcrit le courage au quotidien de la population amiEnoise, en cette annEe 1918 o๠le sort de la guerre va se dEcider au prix de tueries effroyables. Il combine, avec un rEalisme prenant, l’Evocation de combats gigantesques, conçues à  l’Echelle du continent tout entier et l’intimisme hEroà¯que des Duval, ballottEs dans cette mêlEe gEante, mais survivant à  l’horreur au bout du compte. Peut-être cette cohabitation impossible et douloureuse, qui est devenue aujourd’hui le lot des guerres modernes, nous fait-elle mieux ressentir l’atrocitE d’une telle violence, qu’un rEcit nourri exclusivement de donnEes militaires. Ainsi, le 1er janvier, alors que les AmiEnois, et la France entière, attendent ” la grande bataille “, Tom Faudown offre à  Marcelle un Christmas pudding qu’il vient de recevoir – une manière comme une autre de dEclarer sa flamme – en prEsence d’EugEnie qui, malgrE sa perspicacitE, ne remarque pas cette idylle naissante. En fEvrier, dans cette pause hivernale prolongEe, le problème de l’alimentation devient crucial à  Amiens, mais les nouvelles d’Auguste sont bonnes, alors que les lettres de CEcile, qui se veulent rassurantes, ne laissent pas d’inquiEter sa mère. Le monde paraà®t s’Ecrouler lors de l’offensive allemande, la ville est bombardEe et EugEnie se prEpare à  quitter la ville, l’angoisse au coeur, sans savoir, comme la plupart des AmiEnois, s’il existe encore pour elle et pour les siens un avenir. ExilEs à  Nice, o๠ils sont arrivEs le 1er avril, ils logent dans la maison d’une ” formidable famille russe “, Charles travaille dans un cinEma, EugEnie et Marcelle – qui envoie des cartes passionnEes à  Tom – remettent le vaste jardin en Etat. Pendant ce temps, l’affrontement des titans continue : à  la nouvelle offensive de Ludendorff, Foch rEpond par des attaques courtes et violentes, puis par un assaut gEnEralisE, appuyE par des chars et des avions, qui permet de dEgager Paris et de reconquErir Soissons et Château-Thierry (22 juillet). Auguste, libErE, pourra enfin revoir sa famille à  Mantes avant de rejoindre le 12e territorial en Bretagne. La bataille de Picardie s’est engagEe : Amiens se repeuple peu à  peu. Les Duval ne retrouveront leur maison amiEnoise que le 12 octobre. Terribles nouvelles : Louis, le cousin de l’auteur, tombe au champ d’honneur en Champagne et CEcile, frappEe par la grippe espagnole, meurt à  l’âge de 23 ans, deux jours avant l’armistice. Seules raisons d’espErer dans ce dEferlement de chagrin : le bonheur futur de Marcelle et de Tom et la paix retrouvEe.© Micberth

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