LA FERTE-SUR-AUBE. DIX SIÈCLES D’HISTOIRE

ROMAIN HERLEQUIN

33,00

UGS : 3300 Catégories : ,
Partager :

1976. CouronnE par le conseil gEnEral de la Haute-Marne et dEdiE à  &#171 ceux qui ont fait La FertE &#187, ce livre est l’expression de la passion profonde de Me Herlequin pour cette citE et le fruit d’un travail considErable effectuE par lui sur les archives, pendant de longues annEes. Après avoir brossE le panorama contemporain de la localitE, l’auteur Evoque d’abord l’Epoque lointaine de sa fondation (Xe et XIe siècles), la lignEe des seigneurs qui se sont succEdE, des ducs et comtes de Champagne aux ducs de Châteauvillain, en passant par les comtes de Bar-sur-Aube, les vicomtes de La FertE et les comtes de Vertus, puis la forteresse elle-même et les Edifices religieux, les bois communaux et la forge, en bref la vie des habitants au Moyen Age dans toute sa diversitE, ainsi que leur affranchissement officialisE par les chartes de 1231. A partir de cette date, les Lafertois deviennent des bourgeois maà®tres de leur destin, avec à  leur tête, un maire et douze Echevins ; ils sont laboureurs ou vignerons, artisans ou marchands, prEvôts, syndics ou baillis, jouissant d’une &#171 bizarre juridiction &#187, disait le duc de Penthièvre, ulcErE par tant de libertE. Cependant, la vie est très dure pour le peuple, malgrE les aumônes abondamment distribuEes par les maisons religieuses, Clairvaux en particulier : la lèpre et la peste, auxquelles s’ajoutent les famines et les violences incessantes (guerre de Cent Ans, brigandages, destruction du bourg et du château en 1434 et 1437, invasion des Anglais au dEbut du XVIe siècle, incendie de la ville par les rEformEs en 1593…) provoquent l’endettement de la communautE. Des remises et des dElais de paiement lui sont octroyEs, mais la guerre reprend au XVIIe siècle, le pays est à  nouveau dEcimE par la peste. Pendant la REvolution, on dEplore peu d’excès et un Etat officiel des activitEs sous le Consulat montre que les &#171 usines locales &#187 (la forge et les moulins) ont bien fonctionnE. Au XIXe siècle, il y a de nombreuses transformations dans la ville : destruction du château et amEnagement de la place, construction de nouvelles halles, de la ferme de Varencey, d’un corps de garde et d’une prison, amEnagement de la Grande Rue, crEation d’un service de messageries et d’un bureau de poste, mais disparition du vignoble lafertois. Au XXe siècle, la modernisation de la citE se poursuit, mais les deux guerres marqueront profondEment la population. © Micberth

Informations complémentaires

Siècle