Il y a eu plusieurs dynasties qui ont portE successivement le nom et les armes des sires de Beaujeu. Le prEsent ouvrage se cantonnera à dEvelopper celles qui dEroulèrent, durant près de cinq siècles, une gEnEalogie d’illustres personnages dont le nom rEsonna jusqu’aux murs de Saint-Jean d’Acre. Ainsi, BEraud, le premier ancêtre connu, trônant dans son château de Pierre-Aiguà«, bien assis au-dessus de l’Ardières. Guichard III, un des plus puissants seigneurs du XIIe siècle, qui acheva sa vie à Cluny, après avoir fondE l’Eglise Saint Nicolas, consacrEe en 1132 par le pape Innocent II, autour de laquelle la ville de Beaujeu s’est peu à peu construite. Humbert III, son aà®nE, qui de Terre-Sainte fut rappelE par son proche parent, l’abbE de Cluny, sur la demande de son Epouse dElaissEe, en proie aux convoitises des seigneurs voisins. Vers 1140, il fonda Villefranche ainsi que l’abbaye de Belleville et son Eglise, future nEcropole des sires de Beaujeu. Mais il guerroya contre son propre fils, Humbert IV, ce qui ravagea le pays beaujolais. Sa ravissante petite-fille, Guicharde de Beaujeu, l’Epouse d’Archambaud VI de Comborn, fut chantEe par les grands troubadours de l’Epoque, Gaulcelm Faidit et Bertrand de Born. Guichard III, nouveau beau-frère de Philippe Auguste par son mariage avec Sybille de Hainaut, s’apparenta, lui et ses descendants, à la dynastie capEtienne.