HOSSEGOR

MAXIME LEROY

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1934. TombE sous le charme d’Hossegor, comme son ami J.-H. Rosny Jeune (et tant d’autres : de Gabriele d’Annunzio à  Georges Carpentier, en passant par Suzanne Lenglen, le sculpteur Despiau, le champion olympique d’escrime Lucien Gaudin, l’Ecrivain Paul Margueritte ou le chroniqueur aventurier Maurice Martin), Maxime Leroy consacre un livre à  ce site exceptionnel, ” o๠le lac a besoin de la forêt pour nous apparaà®tre dans son Equilibre et sa grâce “, plus de trente ans après l’avoir dEcouvert. Il n’oublie pas de nous rappeler, dans une chronologie minutieuse, ce qui s’est passE depuis son installation sur cette terre devenue mythique : l’Emerveillement qu’il partage avec Rosny en 1903 face à  une nature presque vierge, la construction de sa maison, la Pierre Bleue, avec l’aide de ses amis en 1905, la parution du livre de Maurice Martin sur la Côte d’Argent en 1906, la dEclaration à  la sous-prEfecture de Dax de la SociEtE des Amis du lac en 1909, l’article de Rosny paru dans l’Illustration en 1911, qui rEvèle Hossegor au monde entier (ou presque), la crEation du lotissement en 1923 et le succès croissant de la CitE-Parc, ” sous le triple signe de l’art, du savoir et de l’amitiE “. ” Nous voulons espErer que les villes de l’avenir connaà®tront plus d’ombrages et d’eaux vives que nos villes actuelles “, Ecrit-il, transportE par cette naissance urbaine. L’amour du lieu et l’utopie sociale sont donc au rendez-vous de cette expErience unique, mais l’auteur n’en oublie pas, pour autant, dans son ouvrage, Hossegor et son histoire. Aussi, après avoir constatE que ” peu de rEgions ont suscitE la curiositE littEraire, autant que ces deux cents kilomètres de côtes qui filent à  si droite et ferme allure de la Gironde à  l’Adour “, se tourne-t-il vers le passE. Impossible de dissocier Hossegor de Capbreton et de Bayonne, mais ” rien ne rEvèle, constate-t-il, qu’Hossegor a EtE mêlE aux grands drames de l’OcEan et de l’Adour, pendant plusieurs siècles. Nul monument ancien, pas même quelques noms à  peine lisibles sur des pierres moussues ne rappellent cette tragEdie plurisEculaire. Il faut feuilleter des chartes, des actes notariEs, des registres de l’Etat civil pour retrouver les traces de cette rivalitE. ” C’est alors qu’il dEcouvre aussi l’antiquitE de l’habitat dans ce lieu (haches de bronze exhumEes à  Soorts), les liens qui ont toujours existE entre Capbreton et Hossegor et l’attestation, par des pièces d’archives (de 1167, 1503, 1631) de l’existence de la localitE, rattachEe, dès le XVIe siècle, à  Soorts, longtemps seule commune existante (citEe pour la première fois en 1239). Pour ce qui est du lac, coeur du site, aux eaux mouvantes et changeantes, dont ” la vision est si diverse, si vaste et si prenante “, il naquit probablement à  la fin du XVIIe siècle, au moment de l’assèchement de l’Adour, le canal ayant EtE achevE en 1876 et le revêtement maçonnE en 1905. Et comment, à  la fin du rEcit, ne pas suivre notre guide dans ” le tour du lac ” qu’il nous propose, par un chemin qui est ” une des oeuvres les plus heureuses du nouvel Hossegor “, puisque ” tout ce qu’un paysage de notre temps a pu conserver de grandeur primitive, Hossegor le contient dans le fond de son lac, là  o๠la lumière attardEe du soir nous fait si souvent, confie-t-il, Rosny et moi, imaginairement remonter jusqu’au premier jour de la CrEation. “© Micberth

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