GERMIGNY-DES-PRES (LA BASILIQUE DE THEODULFE ET LA PAROISSE DE)

L'ABBE PREVOST

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1889. Ancien curE de Germigny-des-PrEs et membre de la SociEtE archEologique et historique de l’OrlEanais, l’abbE PrEvost Etait passionnE par l’histoire de cette localitE o๠il avait exercE son sacerdoce et par le destin de l’antique basilique de ThEodulphe, ” qui vit affluer dans son sein les souverains de la terre, les prElats de l’Eglise, et qui fut pendant près de onze siècles l’asile de la prière “. Le petit village du Loiret, dont les visiteurs apprEcient aujourd’hui le site propice à  des promenades et à  des excursions et le superbe oratoire carolingien restaurE en 1856, mEritait bien qu’on lui consacrât une monographie aussi dEtaillEe. Son origine est, en effet, très ancienne et son passE riche en moments glorieux. Villa gallo-romaine importante qui laissa de nombreux vestiges (tuiles à  rebords), elle fut transformEe, après les invasions, en un château royal, entourE d’un vaste domaine qui devint, par la suite, un fief du monastère de Fleury, avant d’être vendu à  l’abbaye de Saint-Benoà®t et d’être choisi comme lieu de rEsidence par ThEodulphe. L’Erection, par lui, de la superbe basilique qui fut, quelques siècles plus tard, l’Eglise paroissiale et l’existence du château o๠se tinrent des assemblEes, convoquEes par les rois Clotaire III et Charles le Chauve, et un concile national (843), donnent la mesure exacte du rôle considErable jouE par Germigny. Plus tard, sous l’autoritE de l’abbE de Saint-Benoà®t, son seigneur spirituel et temporel, la paroisse vEcut heureuse, d’autant que dès le XIIe siècle, des privilèges avaient EtE accordEs à  ses habitants par Louis VII et confirmEs par Philippe-Auguste. Les guerres de religion, au XVIe siècle, provoquèrent ” des excès qui n’ont pas EtE surpassEs par ceux de la REvolution française “, la cathEdrale d’OrlEans et 300 autres Eglises du diocèse, dont la basilique de ThEodulphe, ayant souffert des violences exercEes par les calvinistes. Toutefois, l’auteur rend justice au comportement des villageois, qui, ” durant cette triste et sanglante pEriode, fut digne des plus grands Eloges “. © Micberth

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