GALLARDON. SES SOUVENIRS HISTORIQUES, SES MONUMENTS

DR G. GILLARD

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1899 et 1933. Le Dr Gillard, chantre de Gallardon, Etait-il un archEologue passionnE par l’histoire ou un historien fEru d’archEologie ? Le distinguo peut sembler futile quand on lit l’ouvrage qu’il a consacrE à  ” la ville opulente que fermaient autrefois murs, portes et fossE “, tant les deux perspectives, ici, sont mêlEes : c’est l’histoire, souvent violente et guerrière, qui a crEE, avant le Xe siècle, cette place forte oà¹, parmi les rangEes sinueuses de maisons, on distinguait à  peine ” l’Etroite coupure des venelles ombreuses “, domaine de juridiction fEodale qui Etait l’hEritage lointain des civilisations originelles, dresseuses de monuments mEgalithiques (à  Ymeray, Montlouet et sur le territoire de Gallardon), objets de toute l’attention future des archEologues. En effet, que ce soit à  travers le temps ou l’espace, les deux disciplines se complètent, elles assurent ici la continuitE du rEcit et ouvrent deux perspectives intimement liEes : cette ” petite ville fermEe de murailles ” dont parlera Louis XIV en 1655, dans les lettres d’Erection de la seigneurie en marquisat, a EtE auparavant, pendant près de deux siècles, la seigneurie principale (hErEditaire) de Gallardon, avant d’être vendue à  Jeanne d’Evreux, puis d’être assiEgEe huit fois (de 1358 à  1443) pendant la guerre de Cent Ans, ravagEe en 1562 et 1590 et soumise aux excès rEvolutionnaires, deux cents ans plus tard. Ayant fait ainsi la part des turbulences de l’histoire, l’archEologue (et amateur d’art) G. Gillard Evoque avec la même passion et la même prEcision les monuments de la citE, confrontEs à  ces violences et à  ces destructions. D’abord, l’Eglise, ” un des Edifices religieux les plus remarquables de la Beauce ” – placEs sous le vocable de la Vierge, puis sous ceux (dEfinitifs) de Pierre et de Paul – dont la façade occidentale appartient à  deux Epoques bien distinctes, la fin du XIe siècle et le dEbut du XIIIe, tandis que l’intErieur reprEsente ” un ensemble architectural imposant ” aux proportions harmonieuses, caractErisE par la hauteur de ses voà»tes, ” l’heureuse distribution de son Eclairage et l’ElEgante dEcoration du chœur “. Prolixe sur ce sujet qui lui tient d’autant plus à  cœur que les religieux de Bonneval vinrent y Etablir un prieurE, contribuant, avec les seigneurs et les habitants du lieu à  son embellissement qui nous est dEcrit ici par le menu, le Dr Gillard ne nEglige cependant pas les autres Edifices importants de la citE, anciennes demeures, donjon à  la forme pittoresque, Maison de bois à  la façade richement ornementEe, mEgalithes (par exemple entre Montlouet et Talvoisin), ainsi que les chapelles qui concrEtisèrent jadis la foi profonde des gens de la ville et de la rEgion, dEsireux de ne pas se limiter à  l’entretien et à  l’enrichissement architectural de leur Eglise paroissiale (chapelles de la TrinitE, de Saint-Nicolas et de Saint-Sanctin, de Saint-Mathieu, de Notre-Dame-de-la-Fontaine…).© Micberth

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