2005. Dictionnaire de la mEmoire et du cœur, suivi d’un Index nominal chronologique et d’un Index par catEgories (commerçants, artisans et ouvriers, culture et destins tragiques, Elus et administrateurs, industriels et entrepreneurs, enseignants et uniformes, justice et notariat, notables et aristocrates…), l’ouvrage de Bruno Dehaye ravira les amoureux du passE dans leur ensemble, fErus d’histoire et de gEnEalogie, comme les lecteurs friands d’anecdotes, les amateurs de biographies et tous ceux qui cherchent des informations prEcises sur des personnages, illustres ou inconnus, sur des lieux ou des faits qui ont un rapport avec la ville de Fismes et sa rEgion. Le long travail de compilation des archives et documents divers, de synthèse des matEriaux fournis et de dEcryptage des tEmoignages recueillis, c’est l’auteur, familier de l’histoire de la citE, qui l’a effectuE. Il suffit de se reporter aux index qui figurent à la fin du livre et de lire les rubriques correspondantes. On y trouve ainsi les Fismois, morts pour la France, lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, d’Adrien Victor (1889-1918) à Wion Fernand (mort en 1918), de Billard Henri (1875-1915) à Hubert Paul (1882-1914) ou de Petithomme Bernard (1921-1944) à Rigaux Camille (1887-1944) ; les victimes de la catastrophe ferroviaire du 14 juin 1956, qui bouleversa le pays tout entier, comme Albertini AmElie, mais aussi la patronne de la paroisse, sainte Macre, morte en 287, Jeanne de Fismes (XIVe siècle), Epouse de Jean de Châtillon, seigneur de Bohain, ou Couvreur Pierre Constantin (1809-1874), dernier maà®tre de poste de Fismes ; on aura aussi une pensEe amusEe pour un instituteur nommE Masson (XIXe siècle), connu dans la localitE pour prodiguer à ses Elèves le vin de ses vignes et pour en consommer lui-même sans modEration. Tous ces gens, si diffErents, figurent dans ce panorama fourmillant. Et c’est tout le passE de la ville qui renaà®t ainsi au fil des pages. © Micberth