CARLEPONT (ESSAI SUR L’HISTOIRE DE) AUGMENTE DE CARTES POSTALES ANCIENNES

GASTON FLEURY ET ROBERT CAPELLE

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1923. ProfondEment marquEe par l’empreinte de la guerre (1914-1918), cette belle monographie consacrEe à  Carlepont, qui est le fruit d’une collaboration inspirEe entre Gaston Fleury, l’instituteur du village et Robert Capelle, poète local, apparaà®t comme un sEsame historique et gEographique indispensable pour tous les amoureux de la vallEe de l’Oise. On y trouve, en effet, toutes les prEcisions territoriales souhaitEes sur la localitE (superficie, nature du sol, cours d’eau, sources et Etangs, forêt…), mais aussi les donnEes Economiques de jadis (le chanvre et le lin, les industries extractive, agricole et manufacturière), les caractEristiques dEmographiques (rEpartition et densitE de la population) et administratives (suppression du canton en 1802). Naturellement, l’histoire du village constitue la partie la plus importante de l’ouvrage, puisqu’elle s’Etend sur une vaste pEriode qui va des origines (prEsence humaine dès le nEolithique) jusqu’à  l’après-guerre (gare à  Chiry-Ourscamp et exode rural), en passant par la conquête romaine, l’occupation franque, l’octroi de libertEs communales (en 1200)… Rien n’est oubliE dans ce rEcit dense et instructif : la dEpendance par rapport à  la juridiction de l’Evêque de Noyon, jusqu’à  la REvolution et la fondation d’un hôpital, en 1312, à  Carlepont, la prise du château par Charles de Humières, le gouverneur de Compiègne en 1589, en pleine guerre entre ligueurs et royalistes et la vacance officielle de la cure du village en 1791, l’occupation de la localitE par les troupes alliEes en 1814 et ” une vie modeste de commune rurale ” pendant le Second Empire et la Troisième REpublique… Le plaisir de l’œil et les charmes touristiques sont, eux aussi, EvoquEs dans le chapitre intitulE Esquisse panoramique : ” Au centre de ce large cirque de coteaux boisEs, le village dEroule son long ruban presque rectiligne ; il est net, clair et gai, tout bâti avec des pierres extraites de son sol. ” L’Eglise, le château, le langage local et les coutumes et, surtout, La page rouge, journal de la guerre (1914-1918) dans la commune, qui vit tomber au front 44 de ses enfants et 130 autres ” en captivitE ” ou ” en pays envahi “. © Micberth

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