CAPTIVES SOUS LA TERREUR

TARENT, L.E. de

19,00

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« […] une fois ou deux je demandai à ce geôlier un peu d’eau chaude pour me laver. “Cela n’a pas le sens commun, m’avait-il répondu, rien ne peut vous sauver des mains du bourreau, et comme elles sont fort sales, vous n’avez pas besoin de vous laver”. »
Témoins privilégiés de la Révolution à Paris, toutes deux prisonnières ayant survécu à la Terreur, Louise-Emmanuelle de Châtillon, princesse de Tarente (1763-1814) et Grace Dalrymple Elliott (1758?-1823) fréquentèrent deux courants distincts de la noblesse française.
La première, tout entière consacrée à sa charge de dame d’honneur de Marie-Antoinette, évolua dans une société de cour farouchement anti-orléaniste. La seconde, Écossaise et proche amie du duc d’Orléans, côtoya la faction de ceux qu’unissait une commune hostilité au régime et à la cour.
À la fois complémentaires et d’une grande valeur documentaire, leurs témoignages saisissent par le climat incessant de peur, de flambées de violence, de menaces et de mesures expéditives dont ils se font l’écho.

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