CADOURS. NOTICES SUR C. ET SA REGION. SON PASSE, SES USAGES, SON DEVELOPPEMENT

BERNARD UFFERTE

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1935. L’ouvrage consacrE à  Cadours et à  sa rEgion possède la qualitE d’être à  la fois attrayant dans la forme et substantiel dans le fond : tout se passe comme si l’auteur, nourri pendant ses annEes d’enfance par les rEcits de ses grands-parents, reprenant la tradition familiale, nous racontait, avec prEcision et passion, ce que furent et ce que sont ces lieux. Assis à  ses côtEs, ” autour de la cheminEe à  l’ample manteau “, nous l’Ecoutons nous parler du Marguestaud, petit affluent de la Garonne bien connu des Cadoursiens, des poteries de Cox, du château de LarEole, des campagnes, aux lignes et aux coloris si sereins, de Cabanac, Brignemont et Gariès. Mais ce conteur, poussE dans le terroir, prise fort peu les lEgendes ; ce qu’il nous restitue, c’est la rEalitE de Cadours et de sa rEgion, dans son passE, ses usages et son dEveloppement. D’abord la topographie des communes, les querelles sEmantiques sur l’origine du nom de Cadours, les armoiries longtemps ignorEes par les Cadoursiens, le patois local (femme/hEnno, feu/hoc, fontaine/hount…) et l’Epoque de l’Ancien REgime : ce sont alors des guerres continuelles du VIIIe au XIe siècle, c’est l’existence d’un château (à  Cadours) à  la fin du XIIIe siècle, l’appartenance civile de la citE et des communes environnantes au comtE de l’Isle-Jourdain jusqu’à  la rEunion à  la Couronne, lors de l’avènement d’Henri IV et la subordination religieuse au diocèse de Lombez, à  partir de 1318. Ce panorama historique s’accompagne d’informations sur les autoritEs judiciaire, financière et forestière, le nombre d’habitants, l’administration locale et les anciennes propriEtEs communales. Tout cela revêt la plus grande importance, pour cet ancien maire devenu historien par passion, de même que la pEriode rEvolutionnaire qui fait de Cadours un chef-lieu de canton et qui, outre les sEquestrations et les rEquisitions bien connues, provoque de violentes dissensions entre les diffErentes communes. Bernard Ufferte Evoque aussi l’histoire des 15 autres communes du canton ainsi que tous les usages locaux : mEtayages, fermages et maà®tres-valets ; la règlementation des constructions (la mitoyennetE, le tour de chat et le tour d’Echelle) ; les locations et le louage de services ; les foires et marchEs, la halle aux marchands, les routes et les chemins, les rues et les places publiques… Toute une documentation ” o๠palpite la vie de la petite citE et des campagnes, dont l’activitE gravite autour de la sienne. “© Micberth

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