BRIENNE AU TEMPS JADIS

ALFRED BARDET

20,00

UGS : 2323 Catégories : ,
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Il y a deux manières de retracer l’histoire d’une citE : on peut privilEgier le rEcit en ne citant l’agglomEration que comme toile de fond, ou au contraire, s’employer à  retrouver le passE en s’attachant aux lieux dans leur être même et leur matErialitE. C’est cette seconde mEthode que choisit Alfred Bardet, ancien juge de paix de Brienne et historien estimE, qui nous propose une dEambulation dans la ville, à  travers le temps et l’espace, en Evoquant les rues, les Edifices, les personnages et les EvEnements qui ont fait de la belle localitE champenoise ce qu’elle est aujourd’hui. Modeste et passionnE dans sa dEmarche, il souhaite accroà®tre chez ses concitoyens briennois ” l’amour de leur petite ville dEjà  si vif ” et leur raconter ce que lui ont appris ” les registres d’Etat civil, les archives de l’hôpital, de la paroisse, du bureau de l’enregistrement ” et surtout les minutes des notaires, ” vieilles, les unes et les autres, de plusieurs siècles “. C’est riche de toutes ces trouvailles qu’il nous fait connaà®tre Brienne-le-Château ; naturellement, les cElEbritEs sont au rendez-vous – l’Empereur qui fut Elève de l’Ecole militaire de 1779 à  1784 et que l’on retrouve sous les traits de NapolEon enfant, une statue rEalisEe par Charles et Louis Rochet et le cardinal LomEnie, comte de Brienne, ministre malheureux de Louis XVI mort en prison en 1794 – mais aussi des gloires locales comme le marEchal ValEe, l’architecte Jean-Louis Fontaine à  qui l’on doit le château (1778), ou Noà«l-Claude Janny, dEputE en 1789. Toutes les rues de la ville, que nous arpentons en compagnie de ce guide EclairE, nous rEvèlent ainsi leurs secrets. La Grande-Rue au premier chef, que nous parcourons ” d’un bout à  l’autre “, avec son Ecole militaire, devenue la caserne Bonaparte au dEbut du XXe siècle, la maison de la famille Mailly (des notables de la citE) très typique des constructions de la fin du XVIIIe siècle (comme l’hôpital, l’abbatiale, les Ecuries du château…), et la place de l’Hôtel de Ville qui ” mErite un temps d’arrêt “, tant elle est riche en souvenirs historiques ; puis nous suivons le boulevard NapolEon o๠demeurait le fameux Jean-Baptiste Javilliers, membre de l’AcadEmie royale de danse crEEe par Louis XIV en 1691, professeur de cette discipline à  l’Ecole militaire (du jeune Bonaparte, entre autres) ; ensuite, la ” moderne rue de la Halle ” o๠l’Ecuyer et intendant du comte de Brienne, Robert de Carrière, avait sa demeure au XVIIe siècle, o๠se trouvait le dEpôt des premières pompes à  incendie et le Pavillon Minette, autrefois ElevE dans le parc du château, puis achetE et transportE là  par un particulier ; après quoi, nous empruntons l’avenue du château, dont la chaussEe Etait constituEe par les terres provenant de la colline sur laquelle avait EtE EdifiE l’ancien manoir des LomEnie et ” les petites rues adjacentes ” ; la rue du Pont o๠l’on peut admirer l’imposante halle de la ville qui existait sans doute dès le Xe ou XIe siècle, même si elle n’est citEe officiellement qu’en 1270 ; et enfin, digne apothEose de ce pèlerinage dans le patrimoine architectural briennois, la rEvElation de l’emplacement exact du vieux château, à  propos duquel M. de Norvins Ecrit dans son MEmorial : ” Jamais, pendant douze ans de suite, je n’ai montE la large rampe de pierre du château de Brienne, sans saluer sur la gauche la place de la pyramide de terre qui portait son ancêtre. “© Micberth

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