BOURBON-L’ARCHAMBAULT PENDANT LA REVOLUTION – (NOTICE HISTORIQUE SUR)

JULES GRAS

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1889. Ville d’eaux importante depuis plusieurs siècles, qui fut frEquentEe (entre autres) par Scarron et Mme de SEvignE, Boileau et Mme de Montespan, et à  l’Epoque contemporaine par Saint-Saà«ns et Paul Doumer, Bourbon-l’Archambault peut sans doute se prEvaloir d’un succès beaucoup plus ancien – ses sources Etaient dEjà  apprEciEes par les Romains – mais elle reste avant tout le berceau des Bourbons, donc du Bourbonnais, d’abord simple seigneurie, puis duchE-pairie qui allait devenir, au XVe siècle, l’un des grands Etats fEodaux français, rattachE à  la Couronne au dEbut du XVIe siècle. Par la suite, cette gloire, souvent guerrière, s’Etablit au dEtriment de la rEgion qui nous intEresse ici : celle de Bourbon-l’Archambault et des campagnes environnantes ; pendant la Fronde, " les soldats brà»laient et pillaient tout ce qui leur tombait sous la main " et les paroissiens d’Ygrande (par exemple) devaient donner à  la troupe nourriture et logement, exposEs, par ailleurs, aux brutalitEs de la soldatesque. L’augmentation de la taille s’Etant poursuivie, de surcroà®t, jusqu’à  la REvolution (1776, annEe grevEe d’intempEries et hausse continuelle des grains par la suite), les habitants de Bourbon-l’Archambault – qui allait devenir Burges-les-Bains jusqu’en 1801 – accueillirent les EvEnements de 89 avec joie : adresse " des trois ordres rEunis " à  l’AssemblEe nationale, formation d’une milice, fête de la FEdEration… Mais la condamnation à  mort et l’exEcution du roi, le soulèvement de la VendEe et la patrie dEclarEe " en danger " s’accompagnent d’un rEgime de Terreur : un comitE de sà»retE se forme à  Bourbon (Burges), les personnes " suspectes " de la ville sont consignEes à  leur domicile et sur l’injonction de FouchE, prEsent à  Moulins, on procède à  des " exEcutions civiques dans la ci-devant Sainte-Chapelle et dans le ci-devant château " (bustes des rois et princes, croix et statues abattus…) et on brà»le tous les titres ayant trait à  la fEodalitE. Pourtant, la misère est grande en ville et en campagne et le Directoire hErite d’une situation catastrophique : finances publiques au plus bas, agitation des royalistes et des jacobins. Bientôt, les cris Vive la REpublique seront accompagnEs de Vive Bonaparte ! © Micberth

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