BOIS-COLOMBES (HISTOIRE DE)

LEON QUENEHEN

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1946. Il n’est rien de plus exaltant que de participer à  la naissance et au dEveloppement d’une citE. Ce fut le cas de LEon QuEnEhen, citoyen adoptif de la jeune ville de Bois-Colombes, nEe d’une commune au passE millEnaire (celle de Colombes) en 1896, et dont il a retracE l’histoire un demi-siècle plus tard. Spectateur – et parfois acteur lui-même – des combats menEs aux côtEs des partisans de ” la sEparation “, pour obtenir, celle-ci acquise, ” l’autonomie officielle “, il mesure ici le chemin parcouru depuis les origines. Celles-ci ne coà¯ncident pas avec ce jour du 17 mars 1896, o๠le dEcret de loi ” tendant à  distraire de la commune de Colombes la section de Bois-Colombes pour l’Eriger en commune distincte “, fut promulguE par le Journal officiel ; elles sont bien antErieures : et sans remonter, comme l’auteur, jusqu’à  la prEhistoire (les hauteurs de Bois-Colombes devaient être habitEes au nEolithique), il convient, cependant, d’Evoquer le passE de Colombes, bourg fortifiE au Moyen Age qui possEdait encore cinq portes au dEbut du XIXe siècle, celles de Paris, de Saint-Denis, de la Croix, d’Argenteuil et des Buttes, avec un corps de garde. C’est un peu plus tard, avant la guerre de 1870 qu’on chercha une appellation pour la nouvelle section de Colombes, surgie des bois (on pensa lui donner le nom de ThiEfine, cElèbre restaurateur de la ville) et que ” les rêves d’indEpendance ” prirent corps. Une fois celle-ci acquise, il fallut tout crEer, ou presque : cimetière, voies publiques, Eclairage, trottoirs, mairie, sapeurs-pompiers… Même l’organisation et la tenue des conseils municipaux nEcessitèrent un long apprentissage. La guerre de 1914-1918, qui allait coà»ter la vie à  plusieurs centaines d’enfants du pays, Eclate, alors que l’urbanisation se poursuit (Electrification gEnErale, viabilitE de l’avenue de Saint-Germain). Problèmes majeurs à  partir de 1919 : le chauffage et l’alimentation. La ville fut bombardEe en 1943 (usines Hispano-Suiza), tous les transports Etaient rEservEs à  la guerre et une ” route boule rouge ” amEricaine passait sur les quais d’Asnières. Bois-Colombes survivra et grandira : mais que d’efforts pour Edifier, jour après jour, malgrE les calamitEs publiques, une petite ville ! © Micberth

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