1856. » Quels sont les monuments que l’archEologie a pu exhumer de ce territoire ? « , se demandait CEnac-Moncaut. Il rEpond à cette question en nous entraà®nant à travers une promenade archEologique et historique dans l’ancien comtE de Bigorre. Nous apprenons ainsi que l’abbaye de Saint-PE-de-Bigorre fut ElevEe grâce au duc de Gascogne, Guillaume Sanche, en 1032. D’autres donateurs se font connaà®tre, le comte d’AstE pour la fondation du monastère des Jacobins de Bagnères-de-Bigorre. Mais aux constructions succèdent les destructions. Le monastère de Saint-Savin est renversE par les Normands en 843. Ce n’est qu’en 945 qu’il est relevE par le comte de Bigorre, Raymond. Le monastère des Carmes de Tarbes, fondE par le baron Vital de Bazillac, en 1282, est brà»lE par Montgommery en 1559. Ces attaques frEquentes expliquent l’architecture militaire dEveloppEe dans les Eglises : le clocher de la chapelle de Soulon est garni de mâchicoulis et on a retrouvE dans l’Eglise des Templiers de Luz-Saint-Sauveur, quatre gros fusils laissEs là par les ligueurs, prêts à faire feu sur les calvinistes. Commune après commune, nous dEcouvrons le passE oubliE de ce comtE. Riche de prEcieux renseignements, cette Etude très complète, constitue un passionnant tEmoignage pour tous les amateurs d’histoire locale.© Micberth