1855. Cet ouvrage est la deuxième partie de Biarritz entre les PyrEnEes et l’OcEan. ItinEraire pittoresque, Ecrit par Augustin Chaho, non seulement à  l’intention des touristes qui affluaient, l’EtE, dans la ville basque, au cours de la seconde moitiE du XIXe siècle, à  la suite du sEjour qu’y avait fait S.A.I. EugEnie de Montijo, mais aussi pour tous les amoureux de cette rEgion et de son histoire. Dans ce volume II, en effet, l’auteur Evoque naturellement l’ocEan, les hautes falaises ” du côtE de Bidart jusqu’à  Biarritz “, la Côte des Basques ” fatale aux anchois ” et ” la vogue des bains de mer “, la grande roche du Boucalot et le cafE-restaurant du Port-Vieux, la plage de la Côte du Moulin (belle et vaste) et le cap Saint-Martin à  droite de la Villa-EugEnie, la Chambre d’Amour et NEpomucène Lemercier… Mais il Etudie aussi la langue euskarienne (depuis l’antiquitE jusqu’à  nos jours) et les proverbes basques (improvisEs et rimEs poEtiquement), les bardes et leurs chansons, le père ClEment et le comte de TrEville, ElevE avec Louis XIV. C’est qu’à  Biarritz, à  Saint-Jean-de-Luz, o๠” l’horizon de l’ocEan a quelque chose de solennel et de mElancolique “, à  Ustaritz, gros bourg situE sur la rive gauche de la Nive, ou à  Cambo, village ” o๠tout est riant et fleuri “, le tourisme n’est qu’un aspect, sans doute non nEgligeable, d’une vie foisonnante, faite de labeur et d’efforts, mais aussi de coutumes ancestrales, telles que la mascarade, cette danse sEculaire, et la barricade, ” petite halte à  la distance voulue… “, la farandole qui a ” un caractère de fraternitE publique ” et la pastorale, tragEdie souletine. Sans oublier des rEalitEs plus prodigieuses : Leheren, ” le grand ouvrier de Dieu “, qui soulève les montagnes et prEside aux merveilles de leur structure, la baleine dont la capture apportait autrefois des revenus considErables, l’AmErique dont les EuropEens doivent la dEcouverte aux Basques et Roncevaux, à  une petite lieue de Cambo, o๠” la piEtE des Navarrais ” Eleva une chapelle. © Micberth