BERNIIERES-SUR-MER DES ORIGINES À  LA REVOLUTION

HERVE LEGUILLON

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1927. Les BerniErais d’aujourd’hui dEsireux de se rappeler toutes les richesses de leur passE et les estivants pourront mettre, grâce à  HervE Leguillon, des noms, des dates, des informations prEcises sur les lieux et les Edifices qui les charment. Les uns et les autres apprendront ou redEcouvriront que cette rEgion qui bEnEficie d’une terre fertile et d’un accès immEdiat à  la mer a EtE habitEe par l’homme, depuis fort longtemps : on a retrouvE en effet dans la rEgion des instruments de fer, de bronze et même de pierre qui attestent de l’anciennetE des activitEs humaines en cet endroit o๠la terre et la mer sont nourricières. Les Romains qui lui donnèrent le nom de Grannona en firent effectivement un grenier et leurs successeurs saxons qui dEfendirent ce pays, o๠ils s’Etaient implantEs, contre les Huns, poursuivirent dans la même voie, en ne changeant que le nom : et Grannona devint Barn ; mais les Normands, nouveaux occupants, y ajoutèrent, eux, un ElEment nouveau et fondamental, son Eglise. Impossible de contempler cet Edifice magnifique qui crà»t et embellit pendant deux siècles, avec son clocher qui pique en plein ciel, sans imaginer la ferveur qui l’a engendrE, la vie paroissiale intense qui l’a entourE, avec le cimetière, les Ecoles, le presbytère, les bâtiments de la Dà®me et vers Courseulles, la lEproserie. Et que dire de ces prêtres si dEvouEs, soutenus par le conseil de fabrique et par les riches confrEries qui agissaient au nom du trEsorier de la cathEdrale de Bayeux, vrai seigneur de Bernières. Mais il y eut aussi le combat de la mer contre la terre : la forêt recouverte, les rochers rongEs peu à  peu et transformEs en un chapelet d’à®les, la Seulle ensablEe au dEbut du XVIIe siècle et le port qui disparaà®tra à  son tour, les bateaux de pêche et de cabotage Etant dEsormais abritEs à  Courseulles. La terre, elle, demeure impErissable : avec ses champs, ses herbages, ses cultures variEes ; la prospEritE agricole pourvoit à  tout. C’est elle qui remplit les greniers de la dà®me, permet de louer les terres royales, dote le village d’une aisance qui fait des envieux ; au point que des gentilshommes viennent s’y installer parmi leurs paysans, se lancent dans une compEtition fiEvreuse pour agrandir sans cesse leurs domaines et font bâtir des demeures seigneuriales. A la veille de la REvolution, Bernières, l’Arcadie normande porte bien son nom : ” Eglise remarquable, village aisE, rues spacieuses, domaines prospères, campagne fertile… ” Avec des noms de rues particulièrement Evocateurs : ruette Cocadeville, chemin de Dessus, rue de l’Epinette, rue de la Follerie, chemin du Village au Verger, chemin de Courseulles à  la Rive et les dunes de Dessous la mer devenues ensuite Rive-Plage…© Micberth

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