BAPAUME (HISTOIRE DE LA VILLE DE)

L'ABBE BEDU

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1865. Difficile de trouver une histoire aussi riche et aussi turbulente que celle de Bapaume, qui, bien avant de connaà®tre le triomphe des armes sur les Prussiens, grâce au gEnEral Faidherbe en janvier 1871 et de vivre la catastrophe effroyable de la Première Guerre mondiale (occupation dès 1914, incendie, combats et destruction de la ville en grande partie), eut un destin particulièrement mouvementE. Si l’on additionne en effet le soulèvement de la contrEe, avec toute l’AtrEbatie, contre Lucinius, lieutenant de CEsar-Auguste, les invasions des Vandales, Francs, Germains et Huns (du IIIe au Ve siècle), celles des Normands au IXe siècle (peu de temps après la constitution de Bapaume en ville autour de son château fort), les sièges de la citE par Hugues Capet (Xe siècle) et par Bauduin (XIIe), la guerre contre les Anglais, puis entre la France et la Bourgogne (dEvastations de 1369 à  1373), les conflits entre Charles Quint et François Ier (XVIe siècle), les ravages effectuEs par les Espagnols (XVIIe siècle), les troubles de la pEriode rEvolutionnaire… on arrive à  un total impressionnant auquel on peut ajouter les forfaits du cElèbre bandit BErenger (VIIe siècle vraisemblablement), qui donna son nom à  un lieu-dit, près de l’abbaye d’Arrouaise et continua à  terroriser les habitants de la rEgion post mortem, les Ecorcheurs de sinistre mEmoire (XVe siècle) et les chauffeurs nEs de l’anarchie rEvolutionnaire. Naturellement, l’histoire de la ville de Bapaume ne se limite pas à  des faits de guerre et de brigandage, aussi nombreux aient-ils EtE. C’est pourquoi l’abbE BEdu accorde aussi une large place, dans son ouvrage, à  la vie des Bapalmois intra-muros : il Evoque en effet l’origine et la constitution de la commune avec la première charte de 1196, ainsi que l’Evolution des modes d’Election du mayeur et des Echevins, les privilèges et les charges des bourgeois, l’histoire de la châtellenie et du bailliage, Bapaume chef-lieu de district et les villages qui en dEpendent (Oisy, Cagnicourt, Vaulx, Croisilles, Haplincourt, GrEvillers, Courcelles-le-Comte, Foncquevillers, Metz-en-Couture…) ; ensuite, il dEcrit les ordres religieux, l’abbaye d’Arrouaise (son origine, ses progrès, ses biens, sa ruine et les monastères qui en dEpendaient), l’abbaye d’Eaucourt considErEe, elle aussi dans son dEveloppement, ses bEnEfices et sa vente pendant la REvolution, le monastère d’Avesnes et le prieurE de Saint-Albin, enfin le couvent des pères rEcollets et la rEsidence des jEsuites ; il poursuit en recensant les hôpitaux, l’hospice, les Etablissements scolaires et leur destinEe au moment de la REvolution et termine par les Eglises, leur restauration, leur mobilier et leur embellissement (Notre-Dame, Saint-Nicolas), une troisième partie (Additamenta) venant complEter cet important travail.© Micberth

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