AVESNES SUR HELPE (HISTOIRE DE LA VILLE D’)

JAEN MOSSAY

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1956. Les lieux qui accueillent Avesnes ont connu une agglomEration humaine bien avant le XIe siècle, successivement gauloise, romaine et franque. Les fouilles du camp de CEsar sont là  pour authentifier les suppositions. La naissance officielle de la ” commune ” remonte à  l’an 1200. Cette annEe-là , la ville s’affranchit du joug seigneurial, et obtient son autonomie administrative par une charte du seigneur Gautier II. DEsormais, la ville possède son mayeur, et ses jurEs ou Echevins. La ville connaà®t plusieurs dominations : la bourguignonne (1436-1477), l’autrichienne (1477-1556) et l’espagnole (1556-1659). C’est en 1659 qu’enfin, grâce au traitE des PyrEnEes, Avesnes, Rocroi, Mariembourg, Le Quesnoy et Landrecies deviennent françaises. Le XVIIIe siècle est une Epoque heureuse pour la localitE, malgrE un appauvrissement certain. De 1715 à  1789, Avesnes n’est plus le thEâtre d’EvEnements militaires ou d’importance nationale. Les habitants en profitent pour construire, croyant dans le lendemain. Dans la correspondance des intendants, le mot ” embellissement ” prime sur celui de fortifications. La REvolution française ne crEe pas d’EchauffourEe dans la commune, malgrE la nervositE de la population. Le maire O’Farel, dont la particule est dEguisEe dans ce nom d’origine irlandaise, est contraint de dEmissionner le 19 novembre 1791, avec tous ses Echevins, et de gagner l’Etranger. Lors de la Première Guerre mondiale, et alors que Maubeuge est tombEe aux mains des Allemands, le gouvemeur Von Mehring, qui s’installe à  la sous-prEfecture, fait placarder un avis laconique destinE à  la population : ” J’ai brà»lE Orchies. Si Avesnes ne se tient pas bien, elle aura le même sort “.© Micberth

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