1927. Le 23 mai 1674, la Franche-ComtE devenait française, au terme d’une lutte acharnEe. Cet EvEnement bouleversa toute la contrEe et marqua une date nouvelle pour l’administration, les lois, la justice, l’instruction… L’abbE LEtondal Evoque dans ces pages l’origine très ancienne d’Arc-et-Senans, les premiers signes d’une civilisation attestEe par de nombreux vestiges. Les Burgondes se sont installEs dans la rEgion pour dEfendre la voie romaine et garder le passage sur la Loue. Après trois siècles de silence, la vie revient au XIIIe siècle, avec le comte Jean de Châlon, surnommE le Sage, maà®tre et restaurateur de la rEgion, qui possEdait plus de cinq cents fiefs. On le disait presque aussi puissant que le comte de Bourgogne. En 1249, il inaugure l’ère des affranchissements. Henri IV envahit le pays à deux reprises. Il descendit la vallEe du Doubs, prit et brà»la Quingey, se saisit du château de Roche et demeura plusieurs jours à Liesle. En 1636, commence la guerre de Dix ans. La ComtE est alors à feu et à sang et subit de nombreuses invasions. Peste et famine feront d’affreux ravages et dEcimeront la population. On compte trois baptêmes en 1649, pour 25 avant 1636. Arc-et-Senans possEdait deux châteaux : Roche, qui barrait l’ancienne voie romaine et protEgeait l’entrEe de la vallEe ; Château-Rouillaud, sur la motte d’Arc, qui commandait la voie romaine, le chemin de Dole et la route de Salins. En 1773, Louis XV autorisa la crEation de la Saline de Chaux. Les travaux commencèrent deux ans plus tard, sous la direction de l’architecte Ledoux. Pendant de nombreuses annEes, la manufacture fut source de richesse pour la population. L’auteur Evoque Egalement les initiatives d’hommes remarquables qui modernisèrent la ville au XXe siècle : Etablissement des Bains, construction d’une ligne de chemin de fer… Il rapelle les moeurs et coutumes autrefois en vigueur à Arc-et-Senans : habillement, habitation, nourriture, mEtiers, loisirs. Un ouvrage très dEtaillE qui renoue avec le passE, pour le plaisir des amateurs. De nombreuses gravures sur bois viennent l’illustrer.© Micberth