1868. ” Dans tout le cours de son existence, (la terre d’Antrain) suivit assez ordinairement la destinEe de la terre de Fougères, dont elle formait une des principales annexes “, Ecrit M. MaupillE dans son ouvrage publiE en 1868. Elle en fut sEparEe l’espace de 21 ans, de 1600 à 1621, lorsque Henri IV en fit don au marEchal de Brissac. Antrain fut peuplEe de Normands, fuyant devant les flEaux de la guerre à partir du XIe siècle. Il existait une forteresse au village de La Motte oà¹, en 1426, les troupes de Richemont se rallièrent. Le XVIe siècle fut terrible : tiraillEe entre les troupes anglaises et françaises, Antrain connut une terrible EpidEmie en 1564. Une dizaine d’annEes plus tard, il fallut rEparer ses fortifications, fortement endommagEes. C’est en 1588 que celles de Bazouges-la-PErouse furent construites. En 1590, la ville fut pillEe par Montbarrot, et en 1595, les habitants, tellement effrayEs par l’arrivEe des troupes de Mercoeur, quittèrent la ville. Le canton Etait hErissE de châteaux : Henri II, roi d’Angleterre avait autorisE Pierre de la Marzelière en juillet 1547, à construire le château de Bonnefontaine. Le château de MarcillE-Raoul Etait imposant : ses fossEs avaient 5 à 6 mètres de profondeur ; l’auteur donne une description prEcise des Edifices et de leurs moyens de dEfense. Il relate Egalement les origines de chaque paroisse, leur Etymologie, leur première Eglise, comme la chapelle Saint-Georges du XIIe siècle à ChauvignE, ou la très ancienne Eglise de Tremblay, l’une des premières à avoir EtE construite après les invasions normandes. Cet ouvrage fourmille de dEtails qui passionneront sans doute tous les amateurs d’histoire locale.© Micberth