1871. NE en 1819 à  Iron, Auguste Matton est dEcEdE le 11 octobre 1905, au terme d’une longue vie consacrEe à  l’histoire. Il commença ses Etudes en ThiErache, puis alla rejoindre à  Paris son frère, Matton aà®nE. Là , il fut amenE à  connaà®tre beaucoup de survivants de la REvolution, anciens girondins ou montagnards, et se rapprocha de la famille de Camille Desmoulins auquel il Etait apparentE. En 1848, il fut nommE archiviste par le prEfet Mennesson, dont il avait EpousE une petite-nièce. Il occupa ce poste d’importance pendant 41 ans et constitua les fonds de l’Ancien REgime, ” s’emparant d’autoritE ” des papiers des divers bureaux de la prEfecture datant de la REvolution. Après un travail de classement qui dura 25 ans, il dressa un inventaire des archives communales. Demeurant au numEro 1 de l’impasse du Cloà®tre à  Laon, A. Matton vivait loin du monde, ” comme perdu dans une claustration volontaire “. Sa conversation ressemblait à  un grand livre ouvert sur le passE. Son indEpendance de caractère et la fermetE de ses principes lui avaient valu l’estime de tous. Outre une imposante ” Histoire de Guise “, il a Egalement laissE une monographie sur les anciennes papeteries du dEpartement de l’Aisne, ainsi qu’une Etude sur les filigranes des papiers aux XIVe et XVe siècles, publiEe en collaboration avec Etienne Midoux. Il est l’auteur de diverses biographies sur des personnages de l’Epoque rEvolutionnaire et d’une notice sur la formation du dEpartement de l’Aisne. Son ” Dictionnaire topographique ” rEdigE sous les auspices de la SociEtE acadEmique de Laon, dont il fut l’un des membres fondateurs, en 1850, rEsulte d’un long travail de recherche sur l’Etymologie des lieux et leur Evolution. Ce document connu et apprEciE des spEcialistes, reste aujourd’hui encore un outil de travail prEcieux.© Micberth