MERVILLE (HISTOIRE DE LA BARONNIE DE)

L'ABBE LARRONDO

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1891. Difficile aujourd’hui, pour les visiteurs du château de Merville, situE à  une vingtaine de kilomètres, à  l’ouest de Toulouse, d’imaginer les circonstances Etonnantes dans lesquelles cette belle demeure seigneuriale fut EdifiEe, de 1743 à  1759 : 300 000 briques furent nEcessaires pour sa construction, il fallut dEplacer les habitants du village, raser leurs maisons, ainsi que les deux vieux châteaux et combler les douves ; quant à  la rEalisation du parc, de près de 30 hectares, elle Etait si ambitieuse ” qu’il fallut attendre notre Epoque pour le voir achevE ” : large allEe de 600 m, bordEe de pins parasols, labyrinthe de buis sur une surface de 4 hectares, avec une vEritable architecture de la vEgEtation et des ronds-points en Etoile qui aboutissent à  ” une salle de bal “. Cette histoire dans l’histoire de la baronnie de Merville donne une idEe de l’aspect grandiose et mouvementE de son passE. D’autant que l’abbE Larrondo le retrace depuis ses origines très anciennes (gallo-romaines) jusqu’à  la REvolution. Dans ce rEcit, il fait une large place au village de Merville lui-même, à  ses diffErents noms (Omerville ou Homerville jusqu’au XIe siècle), au serment de fidElitE fait au roi (1271) par ses notables et ses consuls et aux EvEnements tragiques qui marquèrent la citE (sac et destruction par les Anglais au XIVe siècle, puis reconstruction), siège de Merville (1594) et destruction de l’enceinte fortifiEe (1734). Les privilèges et les coutumes ne sont pas oubliEs : la libertE communale, les punitions et les amendes, la transaction des affaires et les franchises particulières (construction de fours sur le territoire, chasse aux lièvres, aux loups et aux renards, droits sur l’hôpital pour tous les consuls…). Quant aux discordes entre les vassaux et les seigneurs, elles sont longuement EvoquEes (transactions de 1416, 1603, 1605, 1609, 1734), ainsi que l’administration de la ville confiEe au seigneur et aux consuls, mais partagEe aussi par le syndic et les assemblEes publiques, le notaire et le bailli, le lieutenant juridictionnel et l’instituteur (Ecole primaire dès le XIIIe siècle). En 1306, Philippe le Bel donne la seigneurie à  Bertrand Jourdain de l’Isle (premier seigneur de Merville) et à  sa maison succèderont celles de PErusse des Cars, de Chalvet-Rochemonteix, de La Fà®te-Pelleport et de Villèle (Henri-Louis, comte de Villèle, propriEtaire des lieux, Etant le fils du cElèbre ministre de Louis XVIII et Charles X, auteur, par ailleurs, de MEmoires passionnants). Enfin, après avoir dEcrit en dEtail le château qui est, depuis le XVIIIe siècle, le plus bel ornement de Merville, l’abbE Larrondo relate l’histoire de la paroisse (avec ses curEs, ses confrEries et l’abbaye de Notre-Dame de la Capelle, de l’ordre de PrEmontrE), terminant par un appendice important intitulE Merville pendant la REvolution.© Micberth

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