CHÀ‚LONS-SUR-MARNE PENDANT L’OCCUPATION ALLEMANDE (SEPTEMBRE 1914)

MAURICE PIERRAT

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1915. ” Nul ne dEsirait la guerre, mais tous Etaient rEsolus dans leur coeur à  ne pas faiblir devant le grand devoir “, Ecrit Maurice Pierrat. Pourtant, la Première Guerre mondiale fut horrible, sanglante. Comment Maurice Pierrat, dès les premiers jours de l’occupation allemande à  Châlons-en-Champagne trouva-t-il le ressort pour prendre minutieusement en note les EvEnements qui ponctuaient la vie quotidienne ? Comment, en pleine guerre, ce jeune homme de 24 ans à  peine trouva-t-il le moyen de publier son ouvrage ? Autant de questions auxquelles nous n’avons pas de rEponse. Le livre existe, jauni et dEchirE au fil des annEes qui ont passE. Il fallait le sauvegarder de l’oubli. Jeudi 3 septembre 1914 : le maire, l’administration prEfectorale et la plupart des fonctionnaires civils ont quittE la ville. Un vEritable flot humain part pour l’exil. Tous les magasins sont fermEs, les hôpitaux EvacuEs. A 17h30, une dEtonation retentit : une bombe vient d’être lâchEe sur la gare. ” Maintenant Châlons est seul, Châlons est dEsert, Châlons est muet “. Vendredi 4 septembre 1914 : les troupes françaises font sauter le pont des Estacades sur la Marne. La population fuit. Il reste à  peine 2000 personnes. La bataille commence entre les Eclaireurs allemands et les cuirassiers français. Le gEnEral von Seydewitz et ses troupes entrent victorieusement dans la ville. Samedi 5 septembre : le marchE couvert est converti en Ecurie, les magasins fermEs sont pillEs. Dimanche 6 septembre : le major Muller prend la place. Mgr Tissier et le prince de Saxe ont un entretien. Lundi 7 septembre : il faut nettoyer les rues de la ville afin d’Eviter les EpidEmies. Le canon tonne toujours non loin de Châlons. Mardi 8 septembre : l’hôpital est plein de blessEs revenus du front. Le prince d’Isembourg, chambellan de l’empereur, est à  la mairie de Châlons. Mercredi 9 septembre 1914 : les morts et les exEcutions s’accumulent. Jeudi 10 septembre : on loge les blessEs dans la mairie faute de place dans les hôpitaux. Vendredi 11 septembre 1914 : les Allemands battent en retraite. Le curE de Sompuis et sa servante arrivent dans un Etat pitoyable. Le vieil homme mourra sous les coups quelques jours pus tard. Samedi 12 septembre 1914 : les Français entrent dans la ville ; c’est la victoire de la Marne. Après l’occupation : le quartier de l’Esplanade et les promenades jonchEes de chevaux morts ne sont plus qu’un immense fumier. M. Doumergue, ministre des Colonies, se rend dans la ville pour s’enquErir des besoins de la population. Dix jours d’occupation relatEs point par point. Un tEmoignage prEcieux et Emouvant sur la vie de nos ancêtres.© Micberth

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